Le 30 juin 2024
- Plus d'informations : Le site de la Fête du Cinéma
La Fête du cinéma qui se déroulera du 30 juin au 3 juillet est proposée par la FNCC et La Construction par le CCCA-BTP. Pendant ces quatre jours, les places de cinéma auront un prix de 5 euros.
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News : Comme tous les ans depuis 1985, la Fédération nationale des cinémas français propose la Fête du cinéma pour marquer le passage à la période estivale. Selon la loi du marché dans un modèle simple, quand la demande baisse, l’offre restant constante, une baisse des prix est censée permettre un retour à l’équilibre... Car le public a plutôt tendance à privilégier les terrasses ou les plages avec la montée des températures ou l’arrivée des vacances. Pour un prix unique de 5 euros, les spectateurs pourront s’offrir un mini-marathon ou cibler quelques films, afin de découvrir les nouveautés ou rattraper certains longs métrages à l’affiche ces dernières semaines. Le dispositif de cette année a pour partenaires La Construction par le CCCA-BTP, Canal+, Allociné, Europe 2 et BNP Paribas. En cette période de déprime politique, le rappel que le cinéma permet de concilier l’évasion et la réflexion, l’affirmation de soi et l’ouverture à l’autre, ne peut être que bénéfique, l’opération 2024 prenant une certaine dimension... AVoir ALire vous propose une sélection de 20 films qui pourront vous aider dans la composition de votre menu, avec une diversité de genres, de pays et de thématiques.
20 films à voir pendant la Fête du cinéma
– La Belle de Gaza de Yolande Zauberman
« D’une humanité magnifique, ce documentaire aspire à la réconciliation des peuples et du normalisme religieux avec le portrait tout en douceur de ces hommes palestiniens qui ont fui à Tel Aviv pour vivre leur transsexualité. Une œuvre aussi émouvante que sobre et digne. » (Laurent Cambon)
– The Bikeriders de Mike Nichols
« Une réussite qui marque l’incursion de Jeff Nichols dans un registre davantage grand public. La narration est efficace et la mise en scène rigoureuse. » (Gérard Crespo)
– Border Line de Juan Sebastián Vásquez, Alejandro Rojas
« La description implacable et minutieuse d’une rétention arbitraire orchestrée par la police des frontières américaine en proie à une paranoïa aigüe. » (Laurent Cambon)
– Le comte de Monte-Cristo de Matthieu Delaporte, Alexandre De La Patellière
« Une adaptation de Dumas qui ne manque pas de panache et se laisse regarder, malgré son académisme suranné. » (Gérard Crespo)
– Le deuxième acte de Quentin Dupieux
« L’un des films les plus drôles et subtils de Quentin Dupieux, sarcastique mise en abyme sur les milieux du cinéma. » (Gérard Crespo)
– Dissidente de Pier-Philippe Chevigny
« Un film coup de poing pour décrypter sans répit ni manichéisme les différentes states de l’esclavagisme moderne. » (Claudine Levanneur)
– En attendant la nuit de Céline Rouzet
« Métaphore des ravages de la stigmatisation des personnes en situation de handicap et de la justice populaire, En attendant la nuit constitue une véritable réussite. Un second film brillant. » (Laurent Cambon)
– La fleur de Buriti de João Salaviza, Renée Nader Messora
« Si le sujet du dépouillement par les paysans des terres forestières des indigènes du Brésil a été de nombreuses fois montré au cinéma, le contexte du réchauffement climatique et l’extraordinaire implication des comédiens amateurs rajoutent encore de l’intérêt au sujet. Un film magnifique d’un bout à l’autre. » (Laurent Cambon)
– Furiosa : une saga Mad Max de George Miller
« En tous points antithétique au pléthorique Fury Road, le Furiosa de George Miller étonne dans sa relecture radicale du mythe de Mad Max. Ce nouvel opus renie l’héritage matriciel de la saga et fait du Wasteland un terreau fertile à la résurrection du démon féminin, empreint d’une poésie putride. Magique et inespéré. » (Julien Rocher)
– In Water de Hong Sang-soo
« Cette mise en abîme du cinéma dans le cinéma, chère à l’œuvre prolixe de Hong Sang-soo, révèle le goût sensible du réalisateur pour la peinture de Cézanne. Un petit joyau de poésie sur la vacuité humaine et la panne d’inspiration des artistes. » (Laurent Cambon)
– Kinds of Kindness de Yórgos Lánthimos
« Lánthimos devrait ravir ses fans, mais également agacer ses détracteurs, avec cet opus en trois parties fidèle à son univers. Il faut reconnaître que le film est plutôt abouti malgré quelques excès inhérents au style de son auteur. » (Gérard Crespo)
– León de Andi Nachón, Papu Curotto
« Un drame lumineux sur la capacité de l’être humain à surmonter les épreuves de la vie. » (Claudine Levanneur)
– Memory de Michel Franco
« Sensible et pudique, Memory offre une balade amoureuse contrariée par la dégénérescence de la mémoire, laquelle n’évite pas hélas quelques poncifs narratifs. » (Laurent Cambon)
– Le moine et le fusil de Pawo Choyning Dorji
« Grâce à un scénario follement ingénieux, Pawo Choyning Dorji fait du Bhoutan un fleuron drôle et sensible des démocraties en cours de renouvellement. Mais Le Moine et le fusil est surtout un conte philosophique à l’usage des adolescents, des parents et même des plus jeunes enfants. » (Laurent Cambon)
– Rendez-vous avec Pol Pot de Rithy Panh
« Une odyssée aussi magnifique que terrifiante au cœur du génocide abominable perpétré pendant des années par le régime des Khmers Rouges. Une œuvre importante et saisissante pour ne jamais oublier. » (Laurent Cambon)
– The Summer with Carmen de Zacharias Mavroeidis
« À la fois drôle et très stylisé, un conte joyeux et mélancolique sur un homme gay qui voudrait réinventer sa vie à travers l’écriture d’un film. Un long-métrage vivifiant et bourré de surprises. » (Laurent Cambon)
– Le tableau volé de Pascal Bonitzer
« Mêlant lutte des classes et arrière plan historique, Pascal Bonitzer nous invite à pénétrer le milieu très fermé des marchands d’art. » (Claudine Levanneur)
– Tehachapi de JR
« À une époque où les radicalismes politiques et les sursauts sécuritaires envahissent le débat public, JR fait une brillante démonstration du pouvoir de l’art et de la relation humaine en matière de réinsertion sociale des délinquants. » (Laurent Cambon)
– Tunnel to Summer de Tomohisa Taguchi
« Une œuvre d’animation d’une grande sensibilité, retravaillant les thèmes du deuil et de la découverte de soi avec une singulière poésie. » (Jean-Baptiste Doulcet)
– Vice-versa 2 de Kelsey Mann
« C’est un film d’animation comme on les aime, capable de faire pleuvoir les nuages, de faire briller le soleil et de dessiner un arc-en-ciel sur l’âme. On reste encore un peu ? » (Arthur Champilou)
Galerie photos
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