Le 1er juillet 2023
- Plus d'informations : Le site de la Fête du cinéma
La fête du cinéma organisée par la FNCC et Canal+ se tiendra du 2 au 5 juillet 2023 dans toute la France. Les places de cinéma auront un prix de cinq euros durant ces quatre jours.
- © FNCF, Canal+
News : Créée en 1985, la Fête du cinéma est née à l’initiative de la Fédération nationale des cinémas français et du ministère de la Culture, en partenariat avec les professions du cinéma. L’idée était de relancer la fréquentation cinématographique en début de période estivale, au cours de laquelle le public a plutôt tendance à préférer la plage et autres lieux publics ouverts. Les premières années, la Fête de déroulait en un seul jour. La formule consistait à vendre un passeport correspondant au prix d’un billet à tarif plein. Dès le second film vu, le spectateur ne déversait qu’un franc. Au fil des années, la formule a évolué. En 2023, la manifestation se déroule sur quatre jours et le prix unique d’une séance de cinéma est de cinq euros. De quoi découvrir plusieurs nouveautés, ou s’offrir des projections de rattrapage pour les films encore à l’affiche. AVoir-ALire vous propose une sélection de vingt long métrages. Bonnes projections !
20 films à voir pendant la Fête du cinéma
- © 2023 Nour Films. Tous droits réservés.
– L’amour et les forêts, de Valérie Donzelli
« Récit prenant d’une emprise mentale, L’amour et les forêts au ton hitchcockien est une grande réussite du genre et le meilleur film de Valérie Donzelli. » (Gérard Crespo)
– Au cimetière de la pellicule, de Thierno Souleymane Diallo (sortie : mercredi 5 juillet)
« Jeune cinéaste, Thierno Souleymane Diallo part à la recherche du premier film (perdu) de l’histoire du cinéma guinéen. Une épopée picaresque, faussement légère et vraiment passionnante. » (Robin Berthelot)
– Il Boemo, de Petr Václav
« Un biopic musical élégant et intelligent, qui transcende son apparence de produit culturel à costumes par un vrai regard de cinéaste. » (Gérard Crespo)
– Burning Days, de Emin Alper
« Un thriller palpitant, subtilement construit, et un portrait sans concessions de la corruption en Turquie. » (Gérard Crespo)
– Camila sortira ce soi, d’Inés María Barrionuevo
« Non sans talent dans sa mise en scène et grâce à une impeccable direction d’acteurs, Camila sortira ce soir porte une réflexion d’intérêt sur l’insertion d’une jeunesse révoltée dans un monde qu’elle juge parfois anachronique. » (Thomas Bonicel)
– Cléo, Melvil et moi, d’Arnaud Viard (sortie : mercredi 5 juillet)
« Un film gai et spontané qui profite de ce temps suspendu que fut le confinement dû au Covid pour s’interroger sur l’amour, celui que l’on reçoit autant que celui que l’on donne. » (Claudine Levanneur)
– Fifi, de Jeanne Aslan, Paul Saintillan
« Entre comédie et chronique sociale, cette belle histoire d’une rencontre inattendue, pleine de charme et aux dialogues ciselés, doit aussi beaucoup à ses deux jeunes interprètes. » (Fabrice Prieur)
– Les filles d’Olfa, de Kaouther Ben Hania (sortie : mercredi 5 juillet)
« Ce projet semi-documentaire, qui en dit long sur les fêlures familiales et politiques en Tunisie, vaut par sa mise en abyme subtile. » (Gérard Crespo)
– Fleur pâle, de Masahiro Shinoda (1964)
« Envoûtant, ambigu, séduisant et entraînant, Fleur pâle est enfin distribué en salles, et mérite qu’on prenne le temps d’en discuter. » (Thomas Bonicel)
– L’île rouge, de Robin Campillo
« Intimiste, personnel mais profondément politique, le nouveau film de Robin Campillo engage dans sa forme et son contenu une sorte de mise en apesanteur romanesque. Une œuvre brillante et aboutie. » (Laurent Cambon)
– Indiana Jones et le cadran de la destinée, de James Mangold
« Le film se veut comme un reflet exaltant et élégiaque d’un héros pulp vieillissant, autant qu’un avertissement inespéré contre le piège de la nostalgie. Néanmoins, le cinéaste-orfèvre James Mangold n’arrive jamais à transcender la saga et l’emmener vers des terrains inexplorés. Il en résulte un volet paradoxal, à la fois le moins cinégénique de l’histoire de la série mais aussi le plus passionnant. » (Julien Rocher)
– Love Life, de Kōji Fukada
« Fukada est maître dans l’art de décrire les fêlures au sein la cellule familiale japonaise. Ce conte tragique en est une autre preuve. » (Gérard Crespo)
– Magnificat, de Virginie Sauveur
« En levant le voile sur quelques interdits religieux, Virginie Sauveur et Nicolas Silhol signent un film habile sur l’imposture et la manipulation ». (Claudine Levanneur)
– Nezouh, de Soudade Kaadan
« Au milieu des ruines de Damas, une famille ouvre une fenêtre sur le monde en choisissant l’optimisme et la liberté plutôt que la violence et la résignation. » (Claudine Levanneur)
– Pornomelancolia, de Manuel Abramovich
« Pornomelancolia en dépit du titre est une plongée quasi anthropologique dans l’univers pornographique masculin où, derrière la marchandisation des corps, se cachent des êtres en quête de bonheur. Une œuvre originale et sensible. » (Laurent Cambon)
– Le processus de paix, d’Ilan Klipper
« La vie (de couple) vaut-elle le coup d’être vécue ? Cette question, Ilan Klipper y répond avec un film à la folie douce, porté par des interprètes en forme olympique et un timing comique redoutable. » (Robin Berhelot)
– Règle 34, de Júlia Murat
« Belle et brûlante chronique d’une jeunesse brésilienne qui refuse la violence que la société lui impose, par la talentueuse Júlia Murat. » (Robin Berthelot)
– Spider-Man : Across The Spider-Verse, de Joaquim Dos Santos, Kemp Powers, Justin Thompson
« Drôle, rythmé, et surtout formidablement novateur avec ses images qui donnent l’impression d’une BD animée, ce Spider-Man généreux et ouvert enfin au multiculturalisme est une totale réussite. » (Laurent Cambon)
– Tinnitus, de Gregório Graziosi (sortie : mercredi 5 juillet)
« Avec un talent certain, Gregório Graziosi nous embarque dans un passionnant mélange de thriller et d’horreur psychologique. » (Thomas Bonicel)
– War Pony, de Gina Gammell, Riley Keough
« Un adolescent et un jeune homme, qui ne se connaissent pas, se débrouillent comme ils peuvent, dans une réserve indienne du Dakota du Sud. Chronique sociale enlevée qui montre une face méconnue de l’Amérique contemporaine. » (Fabrice Prieur)
La Fête du Cinéma 2023 from FNCF on Vimeo.
Galerie Photos
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