Le 17 mai 2006
- Festival : Festival de Cannes 2006
59 ans de défrichage de nouveaux horizons artistiques. Chapeau !
59 ans de défrichage de nouveaux horizons artistiques. Chapeau !
Maigres sorties en ce mercredi où tous les regards sont tournés vers la Croisette. Les nôtres aussi, bien sûr. Qu’on le veuille ou non, quels que soient ses qualités et ses défauts, la manifestation cannoise fait partie de notre patrimoine et représente chaque année un événement dans notre vie de cinéphile. Quelle sera la pépite rare qui nous émerveillera lors de cette 59e édition ? Les dés sont jetés, dix-neuf films entrent dans l’arène dès demain. Ce soir, en guise de mise en bouche, un Da Vinci code hors compétition sur lequel s’acharnent certains tenants d’une doctrine religieuse pure et dure. Sans même l’avoir visionné. Mazette, ils sauraient donc lire dans le marc de café ! Nous, nous ferons comme tout le monde, nous attendrons la première séance - le film n’a pas été projeté à la presse - pour vous en parler. (Voilà, c’est fait, la critique est en ligne, cliquez ici pour y accéder...)
Cannes, on l’a dit moribond il y a peu. Il n’a jamais été aussi puissant. Cannes, vu du petit bout de la lorgnette, c’est la valse des célébrités, les soirées gargantuesques, les photographes hystériques, les starlettes déshabillées, tout un folklore qui a fait sa légende. Mais Cannes, c’est avant tout et surtout une exigence artistique, une vision forte du septième art. Il suffit de parcourir la liste des Palmes d’or pour s’en convaincre : Cannes révèle les talents, défriche les horizons artistiques en quête du chef-d’œuvre.
Chef-d’œuvre y aura-t-il cette année ? En tout cas, c’est le haut du panier de la production mondiale qui se trouve rassemblé : vingt films en lice pour la Palme d’or, venant d’horizons divers, se rattachant à des genres divers, tous excitants sur le papier. Romain Le Vern est sur place, il les verra pour vous et les chroniquera au jour le jour, avec ses partis pris et sa verve bien connus...
Rendez-vous dès demain sur cette page. E viva il cinema !
Nos critiques des films en sélection officielle
– Babel d’Alejandro Gonzáles Iñárritu
– Cronica de una fuga (Buenos Aires 1977) d’Israel Adrian Caetano
– El laberinto del fauno (Le labyrinthe de Pan) de Guillermo Del Toro
– Iklimer (Les climats) de Nuri Bilge Ceylan
– Il caimano (Le caïman) de Nanni Moretti
– Indigènes de Rachid Bouchareb
– Laitakaupungin valot (Les lumières du faubourg) d’Aki Kaurismäki
– L’ami de la famille de Paolo Sorrentino
– Marie-Antoinette de Sofia Coppola
– Southland tales de Richard Kelly
– Summer palace (Palais d’été) de You Le
– The wind that shakes the barley (Le vent se lève) de Ken Loach
– Volver de Pedro Almodovar
Et aussi...
– 10 canoes de Rolf De Heer (Un certain regard)
– Arrivederci amore, ciao de Michele Soavi (Hors compétition)
– A scanner darkly de Richard Linklater (Un certain regard)
– Bug de William Friedkin (Quinzaine des réalisateurs)
– Daft Punk’s Electroma de Thomas Bangalter et Manuel de Homem-Christo (Quinzaine des réalisateurs)
– Destricted de Marina Abramovic, Matthew Barney, Marco Brambilla, Larry Clark, Gaspard Noé, Richard Price, Sam Taylor-Wood (Semaine internationale de la critique - Les spéciales)
– Requiem for Billy the kid d’Anne Feinsilber (Cannes Classics)
– Shortbus de John Cameron Mitchell (Hors compétition)
– United 93 (Vol 93) de Peter Greengrass (Hors compétition)
– X-men, l’affrontement final de Brett Ratner (Hors compétition)
– Zidane, un portrait du XXIe siècle de Philippe Parreno et Douglas Gordon (Hors compétition)
– Les 20 films en lice
– Les Palmes d’or (presque toutes), chroniquées par notre équipe
– Tout Cannes en un clic (www.avoir-alire.com/cannes2006)
Galerie Photos
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