Cannes 2015 : Tahar Rahim et Cécile de France dans des jurys

Isabella Rossellini, présidente du Jury Un Certain Regard, délibérera avec quatre autres artistes. Révélé en 2009 avec Un prophète, qui lui a valu deux César, l’acteur Tahar Rahim était venu à Cannes il y a deux ans pour présenter Le passé en compétition officielle et Grand Central à la Quinzaine des Réalisateurs. Cette année, il fait également l’ouverture de la Semaine de la Critique avec Les anarchistes. Réalisatrice et actrice libanaise, Nadine Labaki était l’auteure de Caramel, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2007. Quatre ans plus tard, elle remportait une mention spéciale Prix œcuménique pour Et maintenant, on va où ? Autre femme cinéaste, Haifaa Al-Mansour, originaire d’Arabie Saoudite, a rencontré un grand succès en 2012 avec Wadjda, un joli conte humaniste et féministe. Panos H. Koutras, réalisateur grec révélé en 1999 avec L’attaque de la moussaka géante, a touché les festivaliers de l’an passé avec le très beau Xenia, sélectionné dans cette même section Un Certain Regard.

Par ailleurs, le Jury de la Cinéfondation et des courts-métrages présidé par Abderrhamane Sissako sera composé de quatre autres membres. Révélée en 2002 par L’auberge espagnole, l’actrice belge Cécile de France avait été présente dans deux films de la compétition officielle, Quand j’étais chanteur et Le gamin au vélo. Interprète fétiche de Wajda depuis Cendres (1965), l’acteur polonais Daniel Olbrychski a aussi été dirigé par Kieslowski et a eu une carrière internationale qui l’a amené à tourner avec Schlöndorff, Losey ou Lelouch. Joana Hadjithomas est la réalisatrice libanaise qui avait coréalisé en 2008 Je veux voir, semi-documentaire avec Catherine Deneuve, sélectionné à Un Certain Regard. Rebecca Zlotowski, qui était l’an dernier dans le Jury de la Semaine de la Critique, avait été révélée dans cette section en 2010 avec Belle épine, interprété par Léa Seydoux, qu’elle a également dirigée dans Grand Central : l’actrice y était la partenaire de Tahar Rahim.