Le 28 septembre 2024
- Plus d'informations : Le site du Festival
- Festival : War on Screen 2024
Un festival pacifiste et pétillant pour dénoncer l’absurdité des conflits et la violence qui en découle. Du 7 au 13 octobre 2024 à Châlons-en-Champagne.
News : À la fois berceau d’un breuvage symbole de fête et territoire témoin de combats sanglants, nul autre endroit que la Champagne ne pouvait accueillir un festival réunissant convivialité et témoignages historiques. Et si le cinéma n’a pas vocation à résoudre les problèmes du monde, il a la capacité d’éveiller les consciences et de susciter la réflexion. On se souvient encore que la clôture de l’édition 2023 a coïncidé avec les attaques du Hamas contre Israël. Cette année encore au programme une compétition, des avant-premières internationales, des rencontres avec des équipes qui viendront partager leurs points de vue sur l’agitation du monde, passée ou actuelle. Costa-Gavras, qui a fui la dictature militaire grecque et s’est fait connaître par ses films à dimension hautement politique dans les années 60, sera le parrain de cette nouvelle édition. Il animera une classe de maître le 10 octobre à 20h et il sera possible de revoir certains de ses films. (L’aveu, État de siège, Z).
Le 7 octobre, la cérémonie d’ouverture sera suivie de la projection du film de Gianluca Jodice Le déluge, un retour en 1792 au moment de l’arrestation de Louis XVI et Marie-Antoinette d’après les carnets de Cléry, valet du roi ; tandis que le 13 octobre, La plus précieuse des marchandises de Michel Hazanavicius, un film d’animation adapté du roman de Jean-Claude Grumberg, ayant pour cadre la Shoah, clôturera le festival.
- Copyright Memento Distribution
Les neuf longs-métrages de la compétition se font le reflet des atrocités autrefois perpétrées autant que des tragédies actuelles.
Berlin, été 42 d’Andreas Dresen raconte la lutte de groupes de jeunes Allemands opposés au nazisme.
- Copyright Frédéric Batier - Pandora Films
Hollywoodgate d’Ibrahim Nash’at explique comment, après le départ des États-Unis d’Afghanistan, les talibans s’emparent d’une ancienne base de la CIA à Kaboul et du matériel qu’elle contient pour installer un régime militaire.
Interceptés d’Orsana Karpovych revient sur la guerre entre la Russie et l’Ukraine, en se plaçant du point de vue des soldats russes sur la ligne de front.
Le parfum d’Irak de Léonard Cohen et Feurat Alani, documentaire d’animation, propose à travers la vie de son auteur de revenir sur l’histoire de l’Irak.
Le quatrième mur de David Oelhoffen nous ramène au cœur de la guerre du Liban dans les années 80.
Le village aux portes du paradis de Mo Harawe est un hommage au courage de ces Somaliens qui, malgré la guerre civile et les catastrophes naturelles, décident de prendre leur sort en main.
Mexico 86 de Cesar Diaz montre le combat politique d’une militante révolutionnaire guatémaltèque exilée à Mexico.
Rabia de Mareike Engelhardt qui décrit l’emprise de Daech sur une jeune femme qui croyait en Syrie trouver une vie meilleure et se retrouve sous la coupe d’une féroce geôlière.
Voyage à Gaza de Piero Usberti compile images et échanges avec de jeunes Palestiniens en 2018.
Ces projections, tout comme celles des court-métrages, seront pour certaines suivies de débats avec les réalisateurs/réalisatrices.
Seront également proposés une sélection de documentaires de Frederick Wiseman, des ateliers pour tous, une programmation jeune public, un focus sur les difficultés de la libération de 1944 ainsi qu’une évocation de la conquête spatiale.
Sans aucun doute, cette année encore, le festival est placé sous le signe de la diversité et de la curiosité.
Galerie photos
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