Actuellement à l’affiche du formidable dyptique sur Mesrine, Vincent Cassel confirme qu’il est bien un des meilleurs acteurs de sa génération. Retour sur un parcours exemplaire.
Fils du regretté Jean-Pierre Cassel, Vincent est né en 1966 à Paris. Après être passé par l’école du cirque, il entre dans la compagnie théâtrale de Jean-Louis Barrault où il fait ses premiers pas en tant que comédien. Son amitié avec le jeune Mathieu Kassovitz lui permet d’obtenir deux premiers rôles marquants dans Métisse (1993) et surtout La haine (1995) dont l’imposant succès le met en lumière du jour au lendemain. Remarqué pour sa capacité à incarner des personnages entiers et violents, il enchaîne les performances. Spécialisé dans l’incarnation d’êtres impulsifs et instinctifs dans des films à succès tels que Dobermann (1997), Jeanne d’Arc (1999), Les rivières pourpres (2000), Le pacte des loups (2001) ou encore Irréversible (2002), il répond toujours présent afin de soutenir la nouvelle génération de cinéastes formalistes. Ainsi, il n’appartient pas à la famille traditionnelle du cinéma français bourgeois et intellectuel. Préférant les oeuvres spectaculaires ou trash (Dobermann ou plus récemment Sheitan), il montre toutefois toute l’étendue de son talent dans des compositions plus feutrées, notamment dans L’élève (1996) ou Sur mes lèvres (2001). Ses tentatives de percer aux Etats-Unis n’ont pas donné que de bons fruits (Dérapage), mais peu de Français peuvent se targuer d’avoir été choisis par un cinéaste de la trempe de David Cronenberg (Les promesses de l’ombre). Gageons que son incroyable performance dans Mesrine va lui apporter de nombreuses propositions en or.
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