Juste la Fin du Monde : Xavier Dolan en compète à Cannes, again

Le jeune surdoué québécois revient à Cannes pour transformer l’essai Mommy en Palme d’or. Son nouveau film, Juste la fin du monde, est adapté de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce. L’occasion de diriger Marion Cotillard, Gaspard Ulliel, Léa Seydoux ou encore Vincent Cassel.

L’argument : Adapté de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce, le film raconte l’après-midi en famille d’un jeune auteur qui, après 12 ans d’absence, retourne dans son village natal afin d’annoncer aux siens sa mort prochaine.

Notes : Que l’on se montre agacé par le maniérisme parfois prétentieux de Xavier Dolan, impossible de nier sa prodigieuse précocité et son talent. En l’espace de cinq films, le canadien est parvenu à imposer sa patte et à conquérir un large public, au-delà des rangs des puristes. Après avoir décroché le prix du Jury en 2014 (Mommy) à l’âge de 25 ans pour sa première fois en compétition, Xavier Dolan pourrait bien ravir la sacro-sainte Palme d’or à 27. Pour rappel, le cinéaste avait débuté à Cannes à la Quinzaine des réalisateurs avec J’ai tué ma mère en 2009, avant deux passages en section Un Certain Regard avec Les amours imaginaires en 2010 et Laurence anyways en 2012.

Cette année, Juste la fin du monde réunit certainement l’un des castings les plus éclatants de Cannes 2016. Gaspard Ulliel incarne l’écrivain, autour duquel gravitent sa mère (Nathalie Baye, pour sa deuxième avec Dolan après Laurence Anyways), son frère ainé (Vincent Cassel), sa soeur (Léa Seydoux) et sa compagne (Marion Cotillard).