Le 26 octobre 2018
- Acteur : Vincent Cassel
- Distributeur : Gaumont Distribution
- Date de sortie : 19 décembre 2018
- Durée : 1h50
La nouvelle fresque dédiée au personnage emblématique du bagnard devenu détective sortira en salles le 19 décembre.
Résumé : Sous le règne de Napoléon, François Vidocq, le seul homme à s’être échappé des plus grands bagnes du pays, est une légende des bas-fonds parisiens. Laissé pour mort après sa dernière évasion spectaculaire, l’ex-bagnard essaye de se faire oublier sous les traits d’un simple commerçant. Son passé le rattrape pourtant, et, après avoir été accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis, il propose un marché au chef de la sûreté : il rejoint la police pour combattre la pègre, en échange de sa liberté. Malgré des résultats exceptionnels, il provoque l’hostilité de ses confrères policiers et la fureur de la pègre qui a mis sa tête à prix...
- Copyright Roger Arpajou / Mandarin Production / Gaumont
Avec son budget supérieur à 20 millions d’euros, sa reconstitution minutieuse du Paris sous l’égide napoléonienne, sa photographie oscillant entre jours grisâtres et nuits éclairées à la bougie, mettant en images les sordides bas-fonds de la capitale française, peuplés d’une kyrielle d’acteurs charismatiques – Vincent Cassel dans le rôle du fameux Vidocq, vigoureux et visiblement prompt à appuyer sur la gâchette, Denis Ménochet (Jusqu’à la garde), Olga Kurylenko (Dans la brume), Freya Mavor (La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil), Auguste Diehl (Le jeune Karl Marx), James Thierrée (Chocolat), Patrick Chesnais, Denis Lavant et Fabrice Luchini – que le réalisateur Jean-François Richet (les deux opus de Mesrine, Blood Father) capte avec élégance et âpreté, et son ambition de renouer, via l’une des figures les plus usitées (et les plus appréciées), avec une forme de divertissement populaire français grandiose et spectaculaire, L’empereur de Paris constitue l’une des plus grosses attentes de cette fin d’année.
- Copyright Roger Arpajou / Mandarin Production / Gaumont
Passionné d’histoire, Jean-François Richet caresse depuis longtemps l’espoir de mettre en image une épopée historique (il était un temps question d’un diptyque dédié à La Fayette), tandis que les frères Altmayer (la boîte de production Mandarin – OSS 117, Les innocentes) avaient, avant même la sortie du Vidocq de Pitof, en 2001, le dessein d’une telle entreprise. Sorti des placards bien après la débâcle menée par Depardieu, le projet fut proposé à Richet qui accepta derechef, sentant l’occasion de recréer méticuleusement le Paris de l’Empire, capter l’aura toujours saisissante de son acteur fétiche (que l’on retrouvera prochainement dans la prochaine comédie du tandem Nakache-Toledano, Hors norme, aux côtés de Reda Kateb, une superproduction américaine, Underwater, et un drame consacré à la crise économique sud-coréenne de 1997, Défaut souverain), qui paraît très crédible en solide et inébranlable ex-bagnard en quête d’expiation, et de naviguer à nouveau sur les eaux du film policier ample et énergique, sombre et réaliste.
Au vu de cette bande-annonce rythmée par le Requiem de Mozart, le pari semble, sinon réussi, du moins méchamment séduisant.
- Copyright Roger Arpajou / Mandarin Production / Gaumont
Galerie Photos
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