Le 16 novembre 2018

- Réalisateur : Jean-François Richet
- Acteur : Vincent Cassel
- Date de sortie : 19 décembre 2018
Après sa première mondiale au festival d’Arras, le film d’aventures de Jean-François Richet se dévoile, avant sa sortie prévue le 19 décembre prochain.
Résumé : Sous le règne de Napoléon, François Vidocq, le seul homme à s’être échappé des plus grands bagnes du pays, est une légende des bas-fonds parisiens. Laissé pour mort après sa dernière évasion spectaculaire, l’ex-bagnard essaye de se faire oublier sous les traits d’un simple commerçant. Son passé le rattrape pourtant, et, après avoir été accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis, il propose un marché au chef de la sûreté : il rejoint la police pour combattre la pègre, en échange de sa liberté. Malgré des résultats exceptionnels, il provoque l’hostilité de ses confrères policiers et la fureur de la pègre qui a mis sa tête à prix...
- © Roger Arpajou / Mandarin Production / Gaumont
La légendaire figure historico-romanesque Eugène-François Vidocq, le redoutable délinquant devenu brillant policier, qui inspira les romanciers Hugo, Balzac et Dumas, avant que ses mémoires n’instiguent une surabondance d’œuvres de multiples natures, de la bande-dessinée au cinéma, en passant par la télévision et le jeu vidéo – une apparition dans l’opus « révolutionnaire » de la saga Assassin’s Creed –, attestation de l’authentique et incroyable popularité du personnage, est de retour en salle dans L’empereur de Paris. Le blockbuster distille depuis son annonce un charme certain. Un attrait qui s’est vu renforcé par une impeccable campagne de promotion, désireuse d’entremêler esthétique respectueuse d’une époque et souffle spectaculaire purement cinématographique hérité d’un certain savoir-faire en la matière. En soi, un digne héritage des deux Vidocq, et peut-être sa plus fidèle gravure : le limier d’un âge et la figure perdurant depuis maintenant des siècles.
- © Roger Arpajou / Mandarin Production / Gaumont
Évident choix de réalisateur (rappelons que ce féru d’histoire a pour film favori le Napoléon d’Abel Gance), Jean-François Richet, qui a pris pour référence, plutôt que l’opulent héritage audiovisuel dédié au protagoniste, l’atmosphère de romans rédigés au début du XXe siècle par des auteurs comme Alexandre Dumas ou Maurice Landay, a souhaité recréer scrupuleusement le Paris de l’époque, ses différentes strates de population (des bas-fonds parisiens, Vidocq se rendra au sommet de l’Empire), tout en asseyant des volontés purement cinématographiques (de la perspective et de la profondeur de champ, caractérisés par une ample reconstitution).
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- Copyright Roger Arpajou / Mandarin Production / Gaumont
- L’affiche finale.
Le cinéaste en a également profité pour reformer son duo gagnant, en dirigeant Vincent Cassel dans le rôle principal, dont 2018 est décidément l’année : étonnant et hilarant, l’acteur dévoilait une partition inattendue dans Le monde est à toi, entourant, aux côtés d’Isabelle Adjani, une pléiade de jeunes talents du cinéma français ; l’acteur aura également marqué par sa prestation totalement habitée, dans Fleuve Noir, inégal polar porté par ses personnages déviants et dérangés. Affublé d’élégantes rouflaquettes, le plus transformiste et inattendu des acteurs français, décidément inassouvissable (on l’attend dans pas moins de trois films, dont la prochaine comédie de Nakache-Toledano), parachèvera l’année avec sa participation à cette grande fresque comme le cinéma en produit une par décennie.
En sus de son affiche finale, le long-métrage nous offre une sublime galerie d’affiches personnages, face auxquelles il n’est pas exclu de se pâmer.
- Copyright Roger Arpajou / Mandarin Production / Gaumont
- Copyright Roger Arpajou / Mandarin Production / Gaumont
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- Copyright Roger Arpajou / Mandarin Production / Gaumont
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