Le 14 mai 2015
- Réalisateur : George Miller
- Genre : Post Nuke
- Voir le dossier : Mad Max
Choc visuel époustouflant, Fury Road, c’est aussi une campagne d’affichage virale absolument remarquable !
Choc visuel époustouflant, Fury Road, c’est aussi une campagne d’affichage virale absolument remarquable !
L’argument : Hanté par un lourd passé, Mad Max (Tom Hardy) estime que le meilleur moyen de survivre est de rester seul. Cependant, il se retrouve embarqué par une bande qui parcourt le désert à bord d’un véhicule militaire piloté par l’Impératrice Furiosa (Charlize Theron). Ils fuient la Citadelle où sévit le terrible Immortan Joe (Hugh Keays-Byrne) qui s’est fait voler un objet irremplaçable. Enragé, ce Seigneur de guerre envoie ses hommes pour traquer les rebelles impitoyablement…
Retour sur image : Coup de foudre des critiques et d’aVoir-aLire pour ce mois de mai, blockbuster furieux qui renégocie le statut de divertissement pour des peintures armées de débordements visuels prodigieux, Mad Max Fury Road est le film du mois de mai.
Warner nous avait promis le meilleur dès les premières images proposées en 2014 au Comic-Con de San Diego. Des bandes annonces formidables aux affiches époustouflantes d’ambition, le retour de Max et de son Interceptor devait nettoyer le souvenir d’un 3e volet mitigé, avec la chevelure folle de Tina Turner, en 1985, et se distinguer dans un genre apocalyptique sur-exploité tout au long des années 2000, avec des post-nukes en pagaille, souvent de qualité satisfaisante, mais parfois ringards comme ces ersatz que les Italiens alignaient dans les séries Z de la première moitié de la décennie 80.
HUGH KEAYS-BYRNE dans le rôle d’Immortan Joe, (C) Warner Bros. Pictures
Après une décade de zombies décharnés, de civilisation décimée, de déliquescence dystopique dont la contagiosité s’est emparée des productions adolescentes (Divergente, Hunger Games)... Mad Max, icone fatiguée, jadis incarnée par Mel Gibson devenu figure ridée d’une production rétive à sa présence au sommet d’une affiche, devait trouver son style. Il s’agissait d’imposer sa légitimité de mythe, loin de l’aspect sévèrement fauché du premier volet, à la violence dramatique puissante, mais également décharné dans ses ambitions visuelles.
George Miller, génie de l’art visuel épique, qui aime sonder les vertiges du sublime, flirter avec les abîmes de l’épate, nous avait prouvé, avec des productions enfantines comme Babe, le cochon dans la ville ou encore Happy Feet, qu’il était un conteur des ténèbres sans pareil, un chantre du beau dont la vision n’était pas awe-some, mais bien awe-inspiring, à savoir qu’il ne s’adonne pas au beau futile, mais qu’il inspire le divin et le mysticisme et nous laisse donc béats.
Retrouvez les plus belles affiches de cette ode à la liberté artistique, course-poursuite incessante qui repousse les limites des conventions du genre (le cinéma d’action) qu’Hollywood a trop bâclé ces dernières années. L’épouvantable Godzilla sorti un an plus tôt, en mai 2014, n’en est que le plus flagrant des exemples.
(C) Warner Bros Distribution
Galerie Photos
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.