Le 21 novembre 2017

- Réalisateur : Emmanuel Finkiel
- Acteurs : Benoît Magimel, Mélanie Thierry, Benjamin Biolay
- Genre : Drame
- Nationalité : Français
- Distributeur : Les Films du Losange
- Date de sortie : 24 janvier 2018
- Festival : Rencontres cinématographiques de Cannes 2017
Emmanuel Finkiel a fait l’ouverture des RCC 2017 avec un film historique ayant pour cadre l’Occupation allemande.
Résumé : Juin 1944, la France est toujours sous l’Occupation allemande. L’écrivain Robert Antelme (Benoît Magimel), figure majeure de la Résistance, est arrêté et déporté. Sa jeune épouse Marguerite (Mélanie Thierry), écrivain et résistante, est tiraillée par l’angoisse de ne pas avoir de ses nouvelles et sa liaison secrète avec son camarade Dyonis. Elle rencontre un agent français de la Gestapo, Rabier, et, prête à tout pour retrouver son mari, se met à l’épreuve d’une relation ambiguë avec cet homme trouble, seul à pouvoir l’aider. La fin de la guerre et le retour des camps annoncent à Marguerite le début d’une insoutenable attente, une agonie lente et silencieuse au milieu du chaos de la Libération de Paris.
Notes : Produit par les Films du Poisson, le film est adapté de l’œuvre de Marguerite Duras, incarnée à l’écran par Mélanie Thierry. Il s’agit de la quinzième réalisation d’Emmanuel Finkiel, César du meilleur court-métrage pour Madame Jacques sur la Croisette (1997), et César du meilleur premier film pour Voyages (1999). Ces deux métrages traitaient le thème de la Shoah, récurrent dans l’œuvre du cinéaste. Emmanuel Finkiel fut également remarqué avec Nulle part terre promise (Prix Jean Vigo 2008), beau road movie documentaire qui suivait l’errance de plusieurs personnages en Europe ; ainsi que la fiction Je ne suis pas un salaud (2016), œuvre anxiogène sans concessions sur la société de consommation. Marguerite Duras a été adaptée à maintes reprises au cinéma, et notamment avec Moderato Cantabile (1960) de Peter Brook et L’Amant (1992) de Jean-Jacques Annaud. Elle fut elle-même une scénariste inspirée avec Hiroshima, mon amour (1959) d’Alain Resnais, et une réalisatrice importante, dont le plus beau film fut India Song (1975), avec Delphine Seyrig et Michael Lonsdale.
- Copyright Les Films du Losange
Le casting de La Douleur réunit trois acteurs de premier plan : Mélanie Thierry, César du meilleur espoir pour Le Dernier pour la route (2009) de Philippe Godeau, a été remarquée dans La Princesse de Montpensier (2010) de Bertrand Tavernier, La Danseuse (2016) de Stéphanie Di Giusto et, récemment, Au revoir là -haut d’Albert Dupontel. Benoît Magimel, révélé par La Vie est un long fleuve tranquille (1988) d’Etienne Chatilliez, a brillé dans La Pianiste (2001) de Michael Haneke (prix d’interprétation à Cannes), La Tête haute (2015) d’Emmanuelle Bercot (César du meilleur second rôle) et, récemment, Carbone d’Olivier Marchal. L’acteur et chanteur Benjamin Biolay a quant à lui été apprécié dans plusieurs films dont Au bout du conte (2013) d’Agnès Jaoui et Numéro une (2017) de Tonie Marshall.