Le 11 avril 2011
- Festival : BIFFF 2011
Un clown triste, le Père Noël est une ordure de la pire espèce quand on saccage sa cachette, la vengeance sanglante d’une femme coréenne armée d’une serpe,... Les hostilités ont à peine débuté que le spectateur est déjà plongé dans un bain de sang haut en couleur...
Un clown triste, le Père Noël est une ordure de la pire espèce quand on saccage sa cachette, la vengeance sanglante d’une femme coréenne armée d’une serpe,... Les hostilités ont à peine débuté que le spectateur est déjà plongé dans un bain de sang haut en couleur...
Jeudi 07 Avril : Alex de la Iglesia revient au BIFFF pour la troisième fois. Forcément, ce lieu familier lui tient à cœur puisqu’il y est chaque fois reparti avec un prix sous le bras. Alors que Le jour de la bête s’est vu décerner le Grand prix du festival, Perdita Durango est gratifié, deux ans plus tard, d’une Mention spéciale. Cette année, il ouvre les festivités avec le récit cathartique du duo auguste/clown blanc. Moins maîtrisé dans la deuxième partie, Balada triste de trompeta a le mérite de ne laisser personne indifférent...
Vendredi 08 Avril : Fort du succès médiatique de ses deux courts-métrages sur la toile, Jalmari Helander réalise son premier long, Rare exports : a Christmas tale , où le réveillon de Noël réveille d’étranges phénomènes autour de l’antre de son hôte le plus célèbre. Une petite pépite en provenance du Grand Nord finlandais, alliant aventures et fantastique, qui démystifie le côté féerique et enchanteur qui a trait au Père Noël.
Samedi 09 Avril : Après de la Iglesia, le cinéma fantastique ibérique confirme sa grande forme du moment avec Les yeux de Julia , la nouvelle production de Guillermo del Toro. Lorgnant vers le giallo italien, le nouvel opus des créateurs à l’origine de L’orphelinat instaure derechef une ambiance pesante et inquiétante des lieux. L’interprétation de la resplendissante Belén Rueda fait le reste malgré un final légèrement décevant.
Dimanche 10 Avril : Début de la Nuit du Fantastique avec Mother’s day de Darren Lynn Bousman , remake du film éponyme de 1980. Pour situer le cinéaste, c’est à lui que l’on doit Saw 2, 3 et 4. Tout un programme... La violence ne trouve aucune explication plausible si ce n’est celle de choquer le spectateur. En débutant par un postulat rappelant celui de La maison des otages, Bousman s’en écarte rapidement pour tomber dans le grand n’importe quoi destiné principalement aux adolescents. Les personnages sont manichéens à l’extrême et la cruauté qui les habite fait plus sourire qu’autre chose.
Face aux hectolitres de sang déversés, on préfèrera la critique sociale dont le cinéma sud-coréen a le secret. Bedevilled , récent vainqueur à Gérardmer, répond à la violence par la violence. Au contact de son amie d’enfance qui a migré vers la ville, une femme insulaire (animée du désir de vengeance) libère la pulsion meurtrière qui est en elle.
Autant dire que ça va saigner à bon escient...
Galerie Photos
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