Le 1er février 2013
- Festival : Gérardmer 2013
Une première grosse journée à Gérardmer qui dévoile trois films en compétition et les premiers sursauts de frayeur dans un cadre exceptionnel en bord de lac malgré un ciel couvert et quelques gouttes de pluie.
Première grosse journée à Gérardmer : trois films en compétition et les premiers sursauts de frayeur dans un cadre exceptionnel. Coups de coeur, révélations ou déception ?
Le jury et le public ont pu découvrir ce jeudi trois des longs métrages en compétition officielle. Beau succès pour cette première journée, la salle principale de l’espace lac à fait le plein de spectateurs pour chacune des séances, le public de connaisseur rassemblé en masse s’est montré motivé pour décrocher sa dose de frissons. Les films proposés eux, ont connu des fortunes diverses.
House of last Things de l’américain Michael Bartlett présent à l’occasion de cette première mondiale nous a expliqué qu’il était heureux de présenter son film dans ce festival de grande notoriété. Son film laisse un sentiment partagé. Il joue essentiellement sur son ambiance étrange et mystérieuse à l’intérieur d’une maison qui pousse les personnages à des visions et des flashback déstabilisants, incluant celle d’un petit garçon pour le moins énigmatique. Une mise en scène astucieuse qui pourrait faire bon effet auprès du jury malgré quelques longueurs qui ne permettent pas toujours de capter sur la durée l’attention du spectateur.
Le second film de la compétition, Remington and the curse of the zombadings, compte parmi les déceptions du jours. Cet OVNI exotique, d’origine philippine, tente de surfer entre la comédie gay potache et décalée et le fantastique balourd sans jamais parvenir à trouver son rythme, en parti à cause de sa mise en scène plate et sans saveur. Seul point positif, un jeune acteur drôle et attachant dans le rôle principal.
Le très attendu The Bay, found footage américain sur fond d’invasion de parasites aquatiques et de psychose collective, parvient à tirer son épingle du jeu au niveau de l’efficacité, cependant le dénouement nous laisse un peu sur notre faim. Le film permet au moins à Barry Levinson (Good Morning, Vietnam, Rain Man, Sleepers) de revenir sur les devants de la scène dans un genre inattendu (avec lequel il avait déjà flirté avec le thriller sous-marin Sphere en 1998).
La maison au bout la rue projeté hors compétition, est un teen movie horrifique au goût de déjà-vu : il accumule des twists qui se veulent surprenant mais qui au final n’aboutissent à rien de concluant. Le résultat est vraiment conventionnel. De quoi peut-être expliquer sa sortie en catimini dans une seule salle en France en novembre 2012. Sa présence à Gérardmer se justifie surtout par sa sortie vidéo imminente chez M6 Vidéo. Un peu de promo ne fait de mal à personne.
Bref, pour son premier jour, la sélection laisse un sentiment mitigé comme le temps (à la pluie) alors qu’on était également là pour la neige. Demain sera forcément mieux.
La sélection
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