Le 26 décembre 2016
Retour sur la carrière cinématographique nulle d’un chanteur qui refusa tout simplement le cinéma.
Le cinéma a toujours été un vrai refuge pour les idoles de la musiques. Des Beatles à Tina Turner (la crinière dans Mad Max au-delà du dôme du tonnerre, c’était elle), en passant par la trilogie de Prince (Purple Rain/Under the cherry Moon/Graffiti Bridge). On n’oubliera pas d’évoquer Mariah Carey (Glitter, Precious), Michael Jackson (The Wiz, Moonwalker), David Bowie dont la carrière en salle fut prestigieuse (Furyo, Les Prédateurs, le Prestige, La Dernière tentation du Christ. Évidemment, impossible de ne pas mentionner l’énergie dramatique de Sting dans les années 80 (La Promise, Dune, Stormy Monday, et même déjà, Quadrophenia, déjà dans les années 70). Madonna fut peut-être celle qui persista le plus : Recherche Susan désespérément, Dick Tracy, Evita, Une équipe hors du commun, pour ne citer que les plus célèbres. Dans sa lignée, Lady Gaga est passée par Sin City : j’ai tué pour elle, Machete Kills et à la télé dans American Horror Story. On la verra en 2018 dans le remake d’A Star is born, aux côtés de Bradley Cooper. Le cinéma a invité Whitney Houston à aligner les succès Bodyguard, Où sont les hommes). A Hollywood, Janet Jackson y a eu des hauts (Poetic Justice) et des seconds rôles assez ridicules que l’on peut considérer comme des bas (La Famille, Foldingue). Récemment Taylor Swift s’y est essayée aussi, dans le film choral Valentine’s day, puis une apparition dans le dystopique The Giver et Justin Timberlake y a plutôt bien réussi, s’invitant dans des comédies décontractées (Bad Teacher, Sex entre amis), mais surtout chez Fincher The Social Network) et récemment chez Woody Allen.
En France, de Hallyday à Dutronc, en passant par Aznavour et même Mylène Farmer, que l’on croisera prochainement dans le retour à l’horreur de Pascal Augier (Incident in a Ghost Land ), la liste est également interminable.
Bref, les projecteurs, forcément, cela fait rêver les pop stars accros aux paillettes, comme dans une volonté d’ubiquité et de célébrité absolue
Et George Michael dans tout cela ? Absent. Le chanteur, intègre, a refusé tous les projets dans les années 80, quand la mode était de précipiter les artistes les plus improbables dans un cinéma qui l’était tout autant (Grace Jones dans Dangereusement vôtre). Pourtant tenir une caméra l’a bien tenté lors qu’il s’est affranchi de Wham !, puisqu’il réalisa coup sur coup les clips de Faith et de I want your sex, puis de Freedom 90. En France, on a pu toutefois le découvrir à nu dans un documentaire portrait attachant, George Michael : mon histoire, en 2006. Il devait proposer en 2015 un nouveau documentaire sur ses années 90, et l’avènement de sa maturité musicale lors de la sortie du disque Listen without prejudice, qui ressortira parallèlement dans une version deluxe ultimate.
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