Le 18 juin 2015
- Festival : Champs-Elysées Film Festival
Retour sur la semaine d’euphorie cinématograhique sur les Champs Elysées, à l’occasion de la 4e édition du Champs Elysées Film Festival, qui s’est clôt le 16 juin .
Retour sur la semaine d’euphorie cinématograhique sur les Champs Elysées, à l’occasion de la 4e édition du Champs Elysées Film Festival, qui s’est clôt le 16 juin .
Crée il y a quatre ans par Sophie Dulac, productrice et distributrice indépendante de grande renommée, cette manifestation n’a eu de cesse, depuis sa première édition, d’attirer les spectateurs et les professionnels sur l’avenue la plus célèbre au monde, curieusement rarement associée au cinéma. Il fallait que cela cesse !
Cette 4ème édition, co-présidée par Emilie Dequenne et Jeremy Irons, a présenté son lot d’avant-premières, de masterclasses, de rétrospectives prestigieuses comme celle consacrée à William Friedkin, et une compétition de films indépendants américains méconnus ou inconnus du public français, dans l’esprit du festival miroir américain de Sundance.
Le palmarès a été annoncé mardi soir à l’occasion de la cérémonie de clôture, où était présentée la comédie française décalée de R. & A. Philippon, Les Bêtises, avec le truculent Jérémie Ekaïm
– Le long-métrage The Road Within réalisé par Gren Wells s’est vu remettre le prix du public des mains de l’acteur britannique Jeremy Irons. Le film relate l’histoire d’un homme atteint du syndrôme de la Tourrette. Il vient de perdre sa mère et doit cohabiter avec son père. Ce dernier craignant que son fils vienne compromettre sa carrière politique, l’envoie dans une clinique spécialisée. Sur place, le jeune homme fait la connaissance de Marie, une jeune anorexique dont il tombe amoureux. Ensemble, ils décident de s’enfuir, entraînant malgré eux Alex, le colocataire de Vincent, qui souffre de TOC.
– Côté courts, les films français J’aurais pas dû mettre mes Clarks de Marie Caldera et l’Américain Scheherazade de Mehrnoush Aliaghaei, ont tous deux été récompensés par le public.
Retour en critique sur quelques œuvres phares présentées lors de ce festival, entre film de sélection, oeuvres du patrimoine et avant-premières :
– A perdre la raison, de Joachim Lafosse
– Ascenseur pour l’échaffaud, de Louis Malle
– Asphalte, de Samuel Benchetrit
– Arizona Dream, de Emir Kusturica
– Bug, de William Friedking
– Bugsy Malone, d’Alan Parker
– Cruising, de William Friedkin
– Daddy Cool, de Maya Forbes
– L’exorciste, de William Friedkin
– Fantastic Mr Fox, de Wes Anderson
– Fatima
– Fat City, de John Huston
– Faux Semblants, de David Cronenberg
– Les innocents, de Jack Clayton
– Killer Joe
– Margin Call
– Pas son genre, de Fred Grivois
– Robocop, de Paul Verhoeven
– Rosetta, des frères Dardenne
– Rue Cases-Nègres, d’Euzhan Palcy
– Rubber, de Quentin Dupieux*
– Sorcerer et la rencontre avec William Friedkin
– Spy, de Paul Weig
– The pleasure of being robbed
– Une mère, de Christine Carrière
– La Volante (Critique à suivre)
– Valley of Love, de Guillaume Nicloux
– Welcome to Leith, de Michael Beach Nichols et Christopher Walker
Galerie Photos
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