Le 9 octobre 2024
- Plus d'informations : Le site du Festival
- Festival : War on Screen 2024
Lundi 7 octobre à 20h, la 12e édition du festival War on Screen a été déclarée ouverte.
News : La cérémonie d’ouverture démarre par un hommage émouvant rendu à Philippe Bachman, son fondateur (aussi directeur de la scène nationale la Comète, organisatrice de l’événement) décédé en début d’année. Néanmoins, le festival n’a rien perdu de son ardeur à débusquer les films qui traitent des bouleversements politiques et sociaux. Ceux qui ont façonné l’histoire du monde, d’ici ou d’ailleurs, d’autrefois ou d’aujourd’hui. Des œuvres qui, si elles reflètent le point de vue d’un réalisateur, n’en oublient pas pour autant de laisser la parole à tous les antagonistes, de manière à offrir des récits nuancés propres à permettre au spectateur de juger en son âme et conscience.
Pendant que le célèbre couple royal formé par Louis XVI et Marie-Antoinette, dans Le déluge de Gianluca Jodice, finit par susciter une commisération inattendue tant, à l’heure de leur condamnation à l’échafaud, leur vulnérabilité est poignante, Le parfum d’Irak, documentaire d’animation, n’a d’autre ambition que de retracer, sans arbitrage, l’histoire mouvementée du pays du réalisateur, français d’origine irakienne.
Berlin, un été 42 d’Andreas Dresen, présenté en compétition de la Berlinale 2024, revient sur le destin tragique d’une jeune femme allemande dont le plus grand tort est d’avoir cru trouvé le bonheur auprès de Hans, membre d’un groupe de résistants, opposé au nazisme, tandis que les témoignages de soldats russes sur le front, réunis par Oksana Karpovych, dans Interceptés ne laisse aucun doute sur l’incompréhension patente entre l’Ukraine et la Russie.
Enfin, la rubrique La guerre vue par.... donne l’occasion de mettre en lumière deux cinéastes exigeants et engagés. Tout d’abord, Costa-Gavras qui n’a jamais cessé d’aiguiser chez le spectateur la réflexion et l’esprit de résistance en se confrontant, depuis plus de soixante ans, aux réalités géopolitiques et idéologiques. Il sera possible de revoir trois de ses principaux films Z, L’aveu, État de siège, projection suivie d’une masterclass au théâtre la Comète à 20h jeudi 10 octobre.
Puis Frederick Wiseman et ses chroniques militaires. A l’heure de la célébration et de la restauration de ses films, le festival ne pouvait faire abstraction de son travail autour des institutions militaires américaines élaborées entre 1971 et 1987. Basic Training, Manœuvre et Missile seront proposés au public.
Le festival n’en a pas fini avec son exploration des conflits en tous genres. Nul doute que les jours prochains nous révéleront encore bien des surprises.
Galerie photos
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