Le 10 novembre 2009
- Voir le dossier : La saga Twilight
On a rencontré les jeunes stars à Paris. Retour sur la conférence de presse...
On a rencontré les jeunes stars à Paris. Retour sur la conférence de presse...
Quand les héros de Twilight, Robert Pattinson et Kristen Stewart débarquent sur Paris pour la promo de New Moon, la suite tant attendue du film multimillionnaire, fraichement sorti en 2009, c’est tout Paris qui est en ébullition. Un attroupement de fans en folie, principalement des jeunes filles romantiques et exaltées, prêtes à affronter le froid pendant des heures pour apercevoir un morceau de leurs idoles, Kristen Steward (Bella) et surtout Robert Pattinson (Edward Cullen dans la saga), le chouchou de ces demoiselles, devenu le célibataire le plus en vogue d’Hollywood, avant même l’incontournable Zak Efron.
Pourtant cette année, les adolescentes vont devoir choisir, comme le personnage de Kristen, entre deux beaux gosses, puisque la conférence de presse accueillait en outre du réalisateur, Chris Weitz (American Pie, A la croisée des mondes), le ténébreux Robert Pattinson - finalement timide et peu loquace -, un troisième personnage du film, le mâte Jacob, alias Taylor Lautner. Bien plus présent dans la 2eme partie de New Moon/Tentation que Pattinson, parti en exil pour protéger sa dulcinée, il sera à juste titre la révélation de ce second épisode. Laissant tomber sa crinière indienne du premier métrage, Taylor se la joue bodybuildé et découvre dans ce film ses pouvoirs de transformation en loup. Jeune loup, très timide, Taylor Lautner doit beaucoup se déshabiller dans le film pour suivre le texte de Stephenie Meyer. Et il dévoile donc des atouts spectaculaires, qui vont donner bien du souci à Edward Cullen / Robert Pattinson. Voir notre article à ce sujet.
- Copyright Frédéric Mignard
Ce triangle amoureux tempétueux forme pourtant un trio complice devant les journalistes, tous bienveillants. Kristen, les cheveux mi-longs, brune ébène, parle le plus volontiers, et avec conviction, de leurs efforts pour inculquer à ce chapitre une émotion encore plus forte que dans le précédent volet.
Selon ses propos, Tentation est le chapitre de la maturité et des conflits intérieurs. Chaque personnage y gagne en profondeur et doit se retrancher dans ses zones d’ombre. Comme le souligne Pattinson, New Moon ne serait pas une vraie séquelle, tant il est à ses yeux différent du chapitre originel. On n’exploite pas une franchise ; le film se veut singulier et chacun a placé la barre très haut. Pour Kristen Stewart, cette suite pourrait se voir isolément, sans qu’on ait pu voir le premier opus.
Interrogés sur la Tentation, chacun s’accorde à dire qu’il s’agit d’un film quasi révolutionnaire dans son genre : un film sexy, mais sans sexe. Les personnages en proies à des conflits internes ne doivent pas succomber à la tentation, ce qui, pour le cinéaste, est rare dans un film moderne. La tentation, Robert Pattinson, farceur, dit qu’il ne connaît pas. « Je suis quelqu’un de stoïque. » On aimerait bien le croire, Robert... Pour le loup-garou au torse nu, la plus grande tentation a été celle des cochonneries, dont il était privé. Fuir la cantine et la malbouffe pour développer un corps robuste, la mission a visiblement abouti ! Apparemment un vrai gentil, l’acteur parle volontiers de la métamorphose physique et émotionnelle de Jacob Black. Son personnage change en cours de film, alors qu’il tombe malade et disparaît de la vie de Bella pendant deux semaines. Il découvre sa vraie nature, un tempérament irritable contraire à ce que le jeune brun ténébreux est vraiment dans la vie.
Film de vampire pour les uns, film de loup-garou pour le jeune Taylor, chacun est invité à citer le titre de son film de vampire préféré. Pour le cinéaste, Morse, film d’épouvante scandinave, beaucoup plus intimiste, s’impose comme la référence aux côtés de Nosferatu. Il évoque néanmoins, non sans humour, un obscur film de vampire espagnol avec sa grand-mère. Kristen visiblement, peu fan du genre, se sent incapable de donner un titre, même si elle partage l’enthousiasme de Weitz. Pattinson, plus terre-à-terre, propose Blade 1 pour l’énergie qu’apporte Wesley Snipes au film. Taylor, lui, du camp des loups, préfère donc citer un film de loup-garou, Peur bleue d’après Stephen King. Complètement oubliée, cette série B de 1986 paraît presque comme une pointe d’humour involontaire de la part du jeune homme né en 1992 !
En résumé l’équipe, en toute modestie, loin de l’infatuation de certaines stars de leur âge, était venue sur Paris nous annoncer que l’heure de la Tentation venait de sonner, mais ça on l’avait un peu remarqué. Le battage médiatique autour de cette nouvelle franchise (le 3e volet vient d’être tourné par David Slade, l’excellent réalisateur de 30 jours de nuit) est impressionnant. Le public pourra corroborer les propos de leurs idoles le 18 novembre en salle. Quant à nous, on vous donne rendez-vous pour notre critique à partir du 16 novembre à minuit, l’heure à laquelle les vampires sont de sortie. Brrr...
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