Le 19 avril 2016
- Festival : Paris Comics Expo 2016
Paris Comics Expo fait partie des moments forts de la culture comics française. Cette édition, par sa richesse et les annonces qui ont été faites, témoignent bien d’une appétence pour le comics en France.
Avoir-Alire était à Paris Comics Expo ce week-end. Compte-rendu de ce festival 100% comics.
Pour cette édition, Paris Comics Expo (PCE) a choisi le cadre bucolique du Parc Floral, à deux pas du Château de Vincennes. S’il faut marcher quelques minutes depuis la station de métro la plus proche, la promenade est agréable, et le lieu se distingue par son calme, loin du tumulte auquel on est habitué dans la capitale, surtout lors de conventions.
« L’espace événements » du parc Floral est suffisamment grand pour accueillir cette nouvelle édition de PCE, et on ne regrette pas ce déménagement. Il est facile de circuler entre les allées, même au moment où l’affluence est la plus importante. Parmi les stands, outre les très (trop ?) nombreux stands de goodies divers et variés, en rapport avec l’univers de la culture geek en général, on distingue bien le stand d’Urban Comics, au sein duquel figurent un Batman et un Superman à taille humaine. L’affiche n’en faisait d’ailleurs pas de mystère : c’est sous les auspices de la superproduction de la Warner qu’est placée cette édition de PCE.
Parmi les éditeurs de comics, Glénat et Panini Comics, Akileos et Delirium ont fait le déplacement, ainsi qu’une jeune maison d’édition, Bliss Comics (que l’on vous présentera très bientôt sur Avoir Alire), qui effectue là son lancement. Bliss Comics a pour objectif d’éditer les œuvres issues de la maison américaine Valiant Comics (re)lancée en 2012, et qui se veut une alternative aux univers DC et Marvel. Plusieurs libraires, français (comme Central Comics) mais aussi anglo-saxons, étaient également présents pour vendre leurs titres presse comme cartonnés, avec une place importante données aux vieilles éditions. Le festivalier qui souhaite compléter sa série de Strange, de Spawn ou de divers titres DC comme Marvel, en VO ou en VF, n’a pas fait le déplacement pour rien. C’est une différence de taille avec la dernière édition du Comic Con parisien, très pauvre en la matière.
Plusieurs moments forts ont émaillé cette édition. Outre le désormais traditionnel concours de cosplay, Ray Park (Dark Maul) a fait le show lors de sa conférence et plusieurs éditeurs (Akileos, Bliss Comics, Glénat et Urban) ont exposé leur prochain catalogue. Ces annonces témoignent bien d’une appétence pour le comics en France, dans le sillage de la profusion de films de super-héros. Glénat étoffe chaque trimestre son catalogue. Urban Comics, éditeur de DC et Vertigo ainsi que de plusieurs titres « indés », a annoncé le lancement de la maxi-série 52 pour 2017 après avoir fait beaucoup de pédagogie sur la logique de son catalogue par l’intermédiaire de son directeur éditorial François Hercouët. Akileos a annoncé la publication des comic books Doctor Who parus chez Titan Comics.
Cette édition s’est achevée par un débat assez épique sur le film très controversé Batman vs Superman. Les arguments ont fusé dans tous les sens. Seule petite déception pour cette édition riche en événements : la qualité assez médiocre des expositions (hormis l’exposition STAR WARS™ | An Art Odyssey où quelques œuvres sortaient du lot) même si l’on comprend bien qu’il ne s’agisse pas là du fil directeur du festival.
Galerie Photos
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