Les entretiens aVoir-aLire
Le 6 avril 2006
Cinq bêtes de scène entre délires, souvenirs et rires. Coup de pouce à un groupe qui vaut le détour.
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Le rendez-vous est donné place Pigalle, dans un petit café, à la rencontre de Ko I Nor. Encore peu connus, ces cinq Parisiens (Jérémy, Samy, Michel, Carlos, Tom) n’attendent qu’à monter dans l’estime de chaque passionné de rock. Charmeur, posé, rêveur, à l’ancienne ou plein de jeunesse, ces bêtes de scènes nous emmènent à leur rencontre. Entre délires, souvenirs, et rires, une découverte qui vaut le détour, avec Samy en "porte-parole" de la bande.
Qui est Ko I Nor ?
Ça fait prsque quatre ans qu’on se connaît . L’ancien batteur jouait d’un côté avec Michel et moi (Samy), et de l’autre il jouait avec Tom et Jérémy. Ils nous a dit qu’il connaissait des potes à lui sympas, on s’est rencontré, et quinze jours après, c’était parti.
Combien de concert à votre actif ?
Une bonne trentaine déjà, beaucoup sur Paris, une fois à Montpellier par hasard ! Et c’est sympa, parce qu’à chaque concert, on voit des nouvelles têtes, même si c’est quand même beaucoup de gens qui nous suivent. Il y a des jeunes filles surexcitées, comme il peut très bien y avoir des pères de famille de 45 ans ! C’est génial de voir ce mix des générations. On touche toutes les générations, c’est plutôt intéressant. Et dans des salles de 600-800 personnes à chaque fois.
Une salle de référence, à terme, vous ferait plus rêver qu’une autre ?
(Ils répondent tous ensemble) Le Stade de France ! (Michel) Non, mais si on pouvait déjà faire l’Elysée Montmartre, ce serait déjà génial. (Samy) Moi c’est le Zénith, sans hésitation.
Une petite anecdote croquante à raconter ?
(Michel) Notre tout premier concert était une catastrophe !! On passait sur scène à une heure, juste après un groupe de pop, et au bout de trois chansons, les gens commençait déjà à partir, le DJ tentait bien de sauver la soirée, mais c’était difficile. Les guitares n’étaient même pas accordées ! C’était désastreux. Ça reste un bon souvenir quand même. Mais tu sais, ça va tellement vite, que tu ne sais même pas ce qui se passe. Vingt minutes, ça passe en deux secondes dans ces moments-là.
Vous prenez votre pied sur scène ?
(Tom) Moi j’adore, au fur à mesure, je gère le trac. (Michel) Oui, de plus en plus aussi. J’ai moins le trac, vraiment à l’aise, on commence à y prendre goût, Samy a un bon jeu de scène. (Samy) De toute façon, pour moi, le meilleur cours c’est la scène.
Vous avez un groupe ou un chanteur de référence ?
(Samy) Queen ! C’est le groupe mélodique par excellence, avec un bon jeu de scène, et en même temps, ils ont des morceaux simples mais super agréable. (Carlos le batteur arrive !) Moi j’aime tous les vieux groupes de dinosaures : Deep Purple, ZZ... et c’est clair que ça m’a donné envie de faire de la musique. (Samy) Moi c’est tout ce qui tourne autour de la guitare, ça va aussi bien du jazz rock, au rock classique, mais à choisir, je dirais Toto. (Michel) Je suis d’accord avec Toto aussi. Et bien sûr, la musique black (Michel est black) : la soul, le RnB...
Qu’est ce qui fait la force du groupe ?
On est vraiment très soudés, et je pense que c’est ça notre plus grand atout. On arrive vraiment à tous mettre notre esprit dans un morceau, et ça marche super bien. C’est rare que cela donne un bon mélange, et quand on y arrive c’est cool. Alors même que le plus jeune a 21 ans (Tom), et que le plus vieux a 44 ans (Carlos).
Un album en projet ?
Non beaucoup de maquette surtout. On projette de projeter ! On a plus été éduqué sur scène qu’en studio. On y va rarement. Mais on sera là le 15 avril [au New Morning dans le cadre du festival Emergenza, ndlr], parce que c’est surtout sur scène que vit le groupe ça va être énorme. Il est temps qu’on entende parler de nous...
Propos reccueillis par Steven Liardeaux
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