Le 16 octobre 2015
Album aux inspirations vocales et musicales empruntées à Muse, le premier long des jeunots de Nothing but Thieves cherche sa voie, mais comporte quelques bons singles.
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Album aux inspirations vocales et musicales empruntées à Muse, le premier long des jeunots de Nothing but Thieves cherche sa voie, mais comporte quelques bons singles..
De Wake up call à Itch, les 5 voleurs patentés de Nothing but thieves ont revendiqué dès leur baptême leur allégeance au crime. Des bad boys ? Non, mais des chapardeurs... Sûrement. Les mélodies emportées par la voix étirée de Conor Mason, s’inspirent bien de Muse.
Ironiquement, on se souvient que pour le premier album du Stadium band le plus iconique du moment, Showbiz, le groupe de Matthew Bellamy avait trouvé l’audace de xéroxér à l’identique le style du Radiohead pré-expérimental des années 90, avec une tendance déjà bien dessinée pour la mégalomanie.
Plus humbles, mais tout autant opportunistes dans la forme musicale, les Nothing but thieves ne s’interdisent pas la confusion avec l’original. Sur des titres comme Ban all the music, la voix et la musique se confondent, avec moins de moyens, avec la boursouflure des Muse, aux 900.000 albums vendus en 2015.
Peut-être qu’un jour, les Nothing but Thieves atteindront la même notoriété. En tout cas, ce n’est pas le souffle épique qui leur manque pour gonfler la voile de leurs ambitions.
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