Le 18 octobre 2015

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Le trio électro de Poitiers dévoile enfin leur premier album et c’est du lourd !
Le trio électro de Poitiers dévoile enfin leur premier album et c’est du lourd !
Lunar Lane. Trois étudiants en médecine qui atteignent la lune ?
Avec leurs visages poupons à peine sortis du lycée, les Jabberwocky nous inondent depuis plusieurs mois de singles mémorables qui laissaient présager un premier album de haute-tenue. Le tube Photomaton, propulsé par une pub automobile, s’était fait l’indice de talents en devenir, mais le maxi de Pola et les chansons lancées sur les plateformes de téléchargement en 2015, Fog et Holding up, avaient placé musicalement la barre encore plus haut.
Ces petits génies de l’électro atmosphérique s’inspirent du meilleur des tendances musicales électroniques. La chanson Erratum évoque magnifiquement le You make me feel d’Archive, Ignition convoque les boucles tronesques de Daft Punk, Maze introduit l’album d’un court instrumental aux réminiscences du Jarre de Oxygene. L’ombre des Belges d’Hooverphonic plane sur tout le concept, de par la majesté des mélodies et l’empreinte vocale d’Ana Zimmer, de Na Kiyung Lee et d’autres voix éthérées qui habitent la plupart des morceaux (Jeopardy, se fait plus masculin, mais ne trahit pas pour autant).
Impossible de ne pas voir également dans cet assemblage plus cohérent qu’il peut y paraître au premier abord, un clin d’oeil à Major Lazer sur le reggae-like Alastor, autre single de cet album profus, prometteur et immanquable.
Lunar lane, album stellaire, s’achève sur l’introspectif et épique Quantif, splendide. Disponible en HD sur le site français Qobuz