Le 30 avril 2017
- Réalisateur : André Téchiné
- Festival : Festival de Cannes 2017
A l’occasion d’un hommage, André Téchiné dévoilera son nouveau long métrage sur la Croisette. Le sujet évoque a priori un certain François Ozon.
Résumé : Après deux années au front, Paul se mutile et déserte. Mais comment se cacher, quand on est condamné à mort dans un Paris en guerre ? Louise le travestit en femme. Il devient Suzanne, entraîne son épouse dans le Paris libertin des Années Folles. En 1925, enfin amnistié, Suzanne tentera de redevenir Paul…
- © 2017 ARP
Sélectionné à Cannes, lors de la 70e édition, qui se tiendra du 17 au 28 mai, Nos années folles marque le retour d’André Téchiné sur la Croisette où Thierry Frémaux à offrira une séance hommage au cinéaste.
Le film, qu’ARP sortira dans nos salles le 13 septembre, revient sur l’entre-deux-guerres, avec un personnages contraint de se travestir pour échapper à la condamnation à mort qui l’attend pour avoir déserter le front, lors de la Grand Guerre. Pierre Deladonchamps joue le rôle de cet homme aux multi-visages, après des rôles forts chez Guiraudie (L’Inconnu du lac), Claudel (Une enfance) et récemment Lioret (Le Fils de Jean).
Prix de la mise en scène en 1985 pour Rendez-vous, qui révélait Juliette Binoche et Wadeck Stanzack, Téchiné a régulièrement visité la Croisette : Les Sœurs Brontë (1979), Le Lieu du crime (1986), Ma saison préférée (1993) et Les Voleurs (1996) et Les Égarés (2003). L’Homme qu’on aimait trop était présenté hors-compétition en 2014.
L’auteur a été également sélectionné dans la catégorie Un Certain Regard avec le méconnu La Matiouette (1983) et surtout Les Roseaux sauvages, à l’origine un téléfilm qui allait devenir l’un de ses titres les plus emblématiques.
André Téchiné avait été révélé à la Quinzaine des Réalisateurs en 1969 pour son premier long-métrage Paulina s’en va. Il avait retrouvé cette section parallèle avec Souvenirs d’en France (1975) et Impardonnables (2011).
Nos années folles réunit autour de Deladonchamps, Céline Sallette et Grégoire Leprince-Ringuet. La première avait déjà monté les marches pour L’Apollonide, souvenirs de maison close de Bonello, De rouille et d’os d’Audiard et Un château en Italie de Bruni Tedeschi, et avait fait partie du Jury Un Certain Regard en 2016. Le second est une habitué du Festival puisqu’il y a présenté notamment Les Chansons d’amour d’Honoré, La Princesse de Montpensier de Tavernier, deux films de Guédiguian, mais aussi La Forêt de Quinconces, son premier long métrage. Michel Fau (le professeur de chant de Catherine Frot dans Marguerite) et Virginie Pradal, ex-pensionnaire de la Comédie-Française, sont également de la distribution.
Crédits du film : © 2017 ARP
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