Le 6 février 2014
- Acteurs : Richard Bull, Wu Ma
- Voir le dossier : Nécrologie
L’acteur et réalisateur chinois Wu Ma et le comédien américain Richard Bull nous ont quittés.
Richard Bull a joué dans plus de cent films et téléfilms, son nom apparaissant souvent au générique de fin. Les rôles épisodiques et brefs de médecin, militaire, juge ou shérif lui étaient souvent destinés, sans qu’une seule œuvre ne le fasse apparaître en tête d’affiche. Cet éternel second voire troisième rôle s’est ainsi distingué avec le western, s’effaçant derrière Burt Lancaster dans Fureur Apache (R. Aldrich, 1972) ou Clint Eastwood dans L’homme des hautes plaines (1973). On l’a aussi aperçu en gardien dans L’affaire Thomas Crown (N. Jewison, 1968), mais le public n’avait d’yeux que pour Steve McQueen et Faye Dunaway... Richard Bull a également été du casting de Breezy (C. Eastwood, 1973), À cause d’un assassinat (A. J. Pakula, 1976), et de nombreux films de genre, avec une prédilection pour la science-fiction. Mais c’est la télévision qui lui a offert une certaine célébrité en lui confiant de multiples petits rôles, de Mission impossible à Urgences. De nombreux téléspectateurs se souviennent en effet de son personnage de Nels Oleson dans la kitchissime série La petite maison dans la prairie...
Pilier de cinéma de Hong Kong, Wu Ma a débuté sa carrière d’acteur en 1964 et a joué dans plus de 250 films, sa plus célèbre composition étant celle du moine taoïste Yen Che-hsia dans Histoire de fantômes chinois, réalisé par Tsui Hark et Ching Siu-tung en 1987. Les fans de films d’action ou de kung-fu l’ont aussi apprécié dans Le bras de la vengeance (Cheh Chang, 1969), La légende du lac (1972), Le flic de Hong Kong (Sammo Hung Kam-Bo, 1985), Une flic de choc (Coren Yuen, 1986), ou White vengeance (D. Lee, 2011). Dès les années 70, Wu Ma s’était aussi lancé dans la mise en scène et avait réalisé une cinquantaine de films dans lesquels il pouvait se confier des seconds rôles tonitruant(d)s. C’était le cas de certains titres délicatement traduits par les distributeurs français : Miss Judoka règle ses comptes au karaté (1970) et Un coup de boule dans les valseuses (1974) font partie de ces perles rares...
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.
