Le 3 octobre 2015
- Réalisateur : Michael Moore
La présidentielle américaine approche et donc Michael Moore, trublion d’une société libérale malade, revient s’attaquer aux mythes américains, avec son nouveau long Where to invade next. Assagi le Moore ? Pas forcément.
La présidentielle américaine approche et donc Michael Moore, trublion d’une société libérale malade, revient s’attaquer aux mythes américains, avec son nouveau long Where to invade next. Assagi le Moore ? Sûrement pas.
Six ans ! Six ans après Capitalism : a love story, Michael Moore revient frotter sa bonne bouille d’Américain d’en bas aux mythes d’une Amérique arrogante qui n’est pas la pour servir l’aumône au peuple et encore moins au reste du monde
Le réalisateur palmé de Fahrenheit 9/11 effectue un retour sardonique après la plus longue pause de sa carrière, avec son nouveau pamphlet. Where to Invade next, comme son titre l’indique, évoque les belligérances de l’économie et de la culture américaines et de la politique étrangère du pays d’Obama, vis-à-vis du monde. Le cinéaste part donc à l’assaut de la planète, et constitue à lui seul, dans sa carapace bonhomme, l’armée d’une Amérique plus impérialiste que jamais, affligeant en particulier la Norvège, la France, l’Islande, l’Allemagne, la Tunisie et l’Italie de ses mauvaises manières yankees. Le film évoque donc l’Amérique contemporaine, sans jamais y poser sa caméra, puisque cette réflexion humoristique du poids américain dans le monde, se fait exclusivement de ces pays.
Le retour de Michael Moore coïncide au sinistre massacre dans une université américaine, de l’Oregon, qui a fauché la vie d’au moins 9 individus. Le cinéaste, qui a également réalisé Bowling for Columbine en 2002, suite à un massacre similaire, est donc revenu, lors d’une conférence de presse américaine, sur le discours du président américain qui relance (une fois de plus) le débat sur le deuxième amendement de la constitution américaine. Mais aussi sur la popularité excessive du candidat à la primaire républicaine, Donald Trump.
Bref, une actualité brûlante pour cet activiste qui rêve d’une Amérique portée sur le social qui ferait enfin la paix avec elle-même.
Présenté à Toronto en septembre et au festival de New York, le 2 octobre, Where to Invade Next, production 100% indépendante, ne bénéficie pas encore de date de sortie. On devrait logiquement le découvrir en France en 2016.
Galerie photos
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