Le Festival Nouvelles Images d’Iran du 12 au 15 décembre 2019 à Vitré

News : La jeune garde du cinéma iranien sera à l’honneur dans la ville de Vitré, du 12 au 15 décembre 2019.

Interviewé à Téhéran en novembre 2019, l’homme de lettres et de cinéma Jean-Claude Carrière rappelait que l’art était le meilleur moyen d’assurer la paix : « On ne connaît pas de guerre entre artistes, entre cinéastes, peintres, écrivains, etc. » C’est cette diplomatie des artistes que reconnaît aujourd’hui le ministère de la Culture. en apportant son parrainage au Festival Nouvelles Images d’Iran. « Qui peut prétendre avoir vu la plus belle ville du monde, sans avoir visité Ispahan ? », demandait André Malraux. C’est en écho à cette expression d’émerveillement que le Festival Nouvelles Images d’Iran adresse à un public français les œuvres de jeunes cinéastes iraniens, avec l’ambition de bâtir des passerelles et des ponts entre les deux cultures. Or, l’actualité brûlante ne cesse de nous rappeler la nécessité d’agir en faveur du dialogue interculturel, comme rempart contre l’isolement d’une société toute entière, face aux dangers du chaos.

Ce premier millésime du Festival Nouvelles Images d’Iran, que le maire de Vitré a voulu accueillir dans sa ville de Bretagne, s’inscrit au cœur de cette dynamique irano-française, toujours plus exposée aux aléas et tensions géopolitiques qui secouent cette partie du monde. La Région Bretagne, fidèle à ses principes d’ouverture au monde, soutient ce message de sympathie à tous les peuples, submergés par les crises et les guerres, message sur lequel les Bretons ont construit une certaine idée de leur identité. A l’initiative du festival, le Centre franco-iranien, jeune association engagée dans les nouvelles coopérations, alors rendues possible par les accords de Vienne, a également compris cette importance du rôle des artistes, dans la meilleure compréhension des enjeux de cet indispensable dialogue.

La programmation mêlera œuvres de fiction inédites, et des documentaires, avec une importance accordée à la liberté de pensée et l’émancipation des femmes. Elle donnera à voir aussi le quotidien des Iraniens, marqué par les difficultés économiques et le poids du passé, à travers des sujets de société comme l’accès aux soins, la guerre, l’avortement, la justice, la tension entre tradition et modernité, les difficultés économiques, les relations entre les hommes et les femmes, les liens entre les générations, mais aussi des thèmes plus universels que sont l’honneur, l’amour, la mort, l’art ou la famille.