Le 16 mars 2021
- Scénariste : Rob McMillan>
- Dessinateur : Laura R. Peinado
- Série : La fin des Irin
- Genre : Science-fiction
- Famille : Roman graphique
La suite de l’épopée de La fin des Irin est disponible en ligne mais conserve un rythme de publication d’une page par semaine. Au scénario, nous retrouvons Rob Mcmillan et c’est Laura R. Peinado qui se charge cette fois-ci des illustrations.
Résumé : Désormais en pleine possession de ses capacités, Anahita n’a plus qu’un objectif en tête ; rejoindre la station spatiale de son grand-oncle Baal et faire valoir son droit de vivre. Elle rencontre de nombreuses personnes, terrestre ou extra-terrestre, qui l’aideront dans sa quête.
Déterminée à mener à bien la mission que lui a confiée Satan, Anahita se dirige tout droit vers New York. Là-bas, dissimulé au milieu d’une des plus puissantes villes de la planète, se trouve le tombeau de Marduk, protégé par une société secrète de descendants plus ou moins légitimes du Dieu. Or, seul son crâne pourra permettre à la jeune fille de prendre sa place auprès des siens, et ainsi réhabiliter sa lignée familiale. Sarosh, devenu Contrôleur de la Terre est désormais aux ordres de sa tante Desala, pour le compte de Baal. Et si sa mission est de retrouver Anahita, il va découvrir ce qu’avait confié Satan à cette dernière ; Marduk était un bâtard, indigne de son rang et de la sanctification dont il a fait l’objet tout au long de l’histoire.
Rob McMillan, Laura R. Peinado - La fin des Irin
Car à l’instar du tome 1, la narration de celui-ci alterne entre la quête d’Anahita et de Sarosh, et une plongée dans l’Histoire. Celle-ci nous apprend comment les ossements de Marduk ont voyagé au fil des siècles, de civilisation en civilisation dans les mains de personnalité historiques. Commençant avec Alexandre Le Grand, reconnu comme descendant du Dieu par un prêtre Égyptien, puis Ptolémé, Roderic llancol Borgia et enfin le Cardinal Azzolini, l’ouvrage suppose que le culte de Marduk a toujours été présent dans les plus hautes sphères du pouvoir. Et même, que les nations se sont toujours battues pour être les détentrices de ces reliques sacrées. Ainsi au XXIe siècle la célébration sanguinaire de Marduck s’est transformée en une orgie de femmes et de vin, où seuls les magnats et riches PDG de sociétés sectaires en sont les adorateurs.
Rob McMillan, Laura R. Peinado - La fin des Irin
Visuellement, il est intéressant d’avoir choisi de travailler avec des illustrateurs différents pour chaque épisode. Ce concept est souvent utilisé pour des séries unitaires telles que La Geste des Chevaliers Dragons (d’Ange et Alberto Varanda, chez les Éditions Vents d’Ouest et Soleil) ou Sirènes et Vikings (d’Isabelle Bauthian chez les Humanoïdes associés). Le style de Laura R. Peinado très coloré comme celui de Wouter Gort illustrateur du premier tome, en étant beaucoup plus riche en émotions et détails. Dessinant sur tablette, elle reproduit un léger effet aquarelle, accentuant l’impression de vieillissement et l’immersion des scènes historiques. Pour les scènes se déroulant dans le présent et illustrant Anahita et Sarosh, le style plus moderne correspond davantage à la thématique de la science-fiction. Les couleurs plus contrastées, principalement dans les teintes bleues et jaunes rendent une atmosphère presque surréaliste.
Rob McMillan poursuit son œuvre, en y mêlant Histoire et science-fiction. Il imprègne notre réalité et la transforme, rendant les dieux Cananéens acteurs principaux de l’univers. Et si la part historique de ce deuxième tome à désormais rejoint l’ère contemporaine, peut-être pouvons nous attendre du dernier opus de la saga, qu’il nous narre le futur de la Terre et de l’humanité ?
Rob McMillan, Laura R. Peinado - La fin des Irin
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