Le 12 septembre 2010
- Festival : L’Etrange Festival 2010
Pour finir, des raretés françaises d’un autre temps, un muet de Victor Fleming, des Japonaises mutantes et hystériques et une avant-première tout simplement "monstre" !
Pour finir, des raretés françaises d’un autre temps, un muet de Victor Fleming, des Japonaises mutantes et hystériques et une avant-première tout simplement "monstre" !
Un peu de cinéma français pour démarrer
l’ultime soirée de l’Etrange Festival, 16ème du nom. Tout d’abord une œuvre insolite de 1964 signée Alain Jessua, La vie à l’envers. Le cinéaste sous-estimé, quelque peu oublié, a flirté en son temps avec de nombreux aspects du cinéma de genre français (la comédie gothique Frankenstein 90 avec Eddie Mitchell dans le rôle de la créature ou encore le cannibalisme avec Traitement de choc qui avait réuni Delon et Girardot dans une œuvre vénéneuse).
Érotisme onirique tendance fantastique avec La bonzesse de François Jouffa (qui réalisa 16 ans plus tard en 1990 Sex et pérestroïka). C’est indéniablement la rareté du jour. Classée parmi les pépites de L’Etrange festival, cette oeuvre difficilement trouvable sur le marché vous plongera dans la fascination provinciale pour le sadomasochisme, propre aux années 70 (Maîtresse).
Toujours du côté de l’Histoire du cinéma, l’éditeur Lobster dans le cadre de sa collection Retour de flamme proposera le premier film (donc muet) de Victor Fleming, le réalisateur du Magicien d’Oz et d’Autant en emporte le vent. Fantaisiste et irréel, When the clouds roll by livre le comédien Douglas Fairbanks aux mains d’un médecin fou avide d’expériences fantasques. Les historiens du cinéma apprécieront cette plongée cinéphilique unique.
Virage diamétralement opposé avec Mutant girls squad co-réalisé par les japonais Tak Sakaguchi (Samurai zombie), Noboru Iguchi (The machine girl) et Yoshihiro Nishimura (Vampire girl vs. Frankenstein girl, 2009). Cette avant-première contemporaine complètement folle aborde la mutation d’adolescentes qui vire dans l’exagération gore, mais avec une bonne dose de comédie. Un pur spectacle régressif pour ceux qui veulent une fin de festival coloré !
A priori plus conventionnel, le film de clôture, dévoilé aux USA dans différents festivals, est le pendant britannique de District 9. Promo, sujet, volonté sociale et politique... les points communs abondent. Il s’agit d’une vraie avant-première mondiale, puisqu’en dehors de ces quelques présentations spéciales, le film de Gareth Edwards n’a pas vraiment débuté son exploitation commerciale. SND distribuera le film le 1er décembre sur nos écrans, tandis que les USA et le Royaume Uni le découvriront coup sur coup en octobre et en novembre. D’ici là le buzz aura bien monté !
– LE PROGRAMME DU VENDREDI 3 ICI
– LE PROGRAMME DU SAMEDI 4 ICI
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Galerie photos
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