Le 23 mai 2018


- Scénariste : Fuetsudo>
- Dessinateur : Hitoshi Ichimura
- Genre : Seinen
- Editeur : Doki Doki
- Famille : Manga
- Date de sortie : 4 avril 2018
- Durée : 1
Ken’en nous transporte dans le Japon Médiéval, à l’époque où hommes et démons se côtoient...
Résumé : Par l’intermédiaire d’un jeune bonze, deux créatures fantastiques vont se rencontrer, le chien exorciste Hayate et le rakuen, - comprenez démon singe – Mashira.
Hayate et Mashira sont deux créatures que – malgré leur essence magique – tout oppose. L’un est un chien exorciste, venu défendre un village des méfaits d’une bande de démons. Et l’autre appartient au groupe de démons qui cherchent à enlever une femme humaine pour se reproduire. Et pourtant, quand les deux se rencontrent, s’instaure une relation amitié-haine curieuse qui les lie bien indépendamment de leur volonté.
Il faut dire que Hayate est un peu casse-pied pour un exorciste. Il réclame soin et nourriture sous peine de massacrer son nouveau maître.
De son côté, Mashira est un peu gentil pour un démon. Il n’a toujours pas d’enfant car il se refuse à enlever une pauvre humaine qui ne lui a rien fait et qu’il ne connaît même pas pour qu’elle porte sa descendance ! L’enlèvement d’humaine est en effet le seul moyen de faire perdurer sa race.
Donc forcément, entre ces deux-là, ça ne va pas bien se passer. D’autant que Mashira garde Hayate pour le surveiller et éviter qu’il s’en prenne aux autres démons, et Hayate, intrigué par la gentillesse de Mashira, trouve de bonnes excuses pour ne pas le dévorer tout de suite et le faire travailler comme un forcené pour le nourrir.
Et pendant ce temps-là, le moine s’inquiète...
On retrouve un style graphique manga pour cette histoire. Les personnages typés, la composition éclatée mais si l’humour est bien présent, il ne bascule pas dans le loufoque. Au contraire, l’histoire reste drôle sans être exagérée. Cette ligne difficile à tenir fonctionne pourtant tout au long du tome. On se doute que d’autres rebondissements vont arriver par la suite, car toute une série juste sur cette étrange relation ne tiendrait pas la route et pourrait se révéler ennuyeuse à la longue.
Mais pour l’instant, le récit est suffisamment léger et bon enfant pour donner envie de lire la suite.
Ken’en est une petite surprise fort agréable. Elle porte de belles graines pour les tomes à venir, tout en espérant qu’elle sache se finir sans s’étirer sur la longueur.
162p – 7,50€