Le 18 octobre 2013
- Dessinateurs : Elosterv, Davy Mourier
- Festival : FESTIBLOG
- Plus d'informations : Relation Cheap par Elosterv et Davy Mourier
Entretien avec Elosterv et Davy Mourier en marge du Festiblog.
C’est en marge du Festiblog que nous avons rencontré la pétillante Elosterv et le tout aussi pétillant Davy Mourier. Dans le cadre champêtre du square du temple, en face de la mairie du IIIe, nous avons parlé de leur blog BD, Relation Cheap, écrit à 4 mains, qui raconte avec un humour décalé leur relation à distance.
Mais comme nos deux talentueux artistes ont une actualité longue comme le bras, nous avons causé aussi de papiers, de petite mort, de dépression, d’histoire porno, de Cyrano et même d’antilope.
Un entretien riche et bigarré, certes, mais extrêmement fascinant avec deux personnages passionnants et terriblement touchants.
Davy, peux-tu nous présenter Elosterv ?
[Davy] Elosterv s’appelle Elosterv parce que ses parents sont hippies. Elosterv ne mange pas de viande sauf quand elle en mange. Elosterv adore les poissons mais uniquement pour avoir des rapports sexuels avec eux. Elosterv fait de la bande dessinée drôle mais, ma foi, un petit peu salée, on peut y voir quelques allusions au sexe. C’est quelqu’un de très drôle pour une fille et je tiens à le dire même si je vais m’attirer les foudres des femmes. Certaines diront "Mais si, les femmes ont de l’humour" mais, en fait, c’est faux (Elosterv acquiesce). Non, à part Elosterv, j’en vois pas.
J’aime beaucoup ce qu’elle fait comme cette superbe histoire dans la revue Papiers. Et il n’y a même pas de sexe, dedans ! Elle va bosser dans Fluide Glacial et c’est très bien car c’est l’endroit où il faut la mettre ! Enfin, où il faut mettre ses BDs.
Dis-nous, Elosterv, mais qui est donc Davy ?
[Elosterv] Davy, son vrai prénom c’est Davy parce que ses parents étaient des beaufs qui écoutaient Johnny. Il fait de la bande dessinée très drôle. Et il fait des sketchs. Et il fait du stand-up. Et il écrit des livres, pas des bandes dessinées, des livres avec du texte et des vraies lettres. Et il fait trop de choses. Il fait beaucoup trop de choses. Il donne des cours de bande-dessinée, aussi.
[Davy] Oui, et Elosterv va me remplacer en plus ! C’est à l’école de BD Arc en ciel à Anthony. Je donne des cours sur le strip, la bande dessinée d’humour courte. Je ne voyais qu’Elosterv pour me remplacer car il n’y a que nous qui faisons ça en France. On est les seuls. En tous cas pour les strips qui finissent avec du sexe (rire). Remarque, dans La Petite Mort, il n’y a pas de cul du tout...
“On se fout un peu de la gueule du monde mais ça marche”
Pourquoi Relation Cheap ?
[Elosterv] On discutait beaucoup via Facebook et on disait plein de conneries. On se trouvait marrants alors on s’est dit que c’était dommage de perdre ces conneries que l’on trouvait drôles.
[Davy] C’est hyper nombriliste quand tu le racontes comme ça .(rire)
[Elosterv] Malheureusement, ça s’est fait comme ça. On a créé un tumblr du nom de Relation Cheap pour, d’abord, le jeu de mot avec relationship et, aussi, pour le fait que ce sont des relations en mousse. "Cheap" c’est un peu comme ça qu’on l’a créé : on a fait un gaufrier avec nos gueules dessus qu’on a dessinées qu’une seule fois et on ne change seulement que le texte. Du coup, on se fout un peu de la gueule du monde mais ça marche...
[Davy] Avec Elosterv, on s’est rendu compte que nos univers sont très proches et même au niveau du dessin, le contraste ne choque pas trop. Mais l’intérêt de Relation Cheap est, qu’avec Elosterv, on s’est plus parlé via internet que dans la vraie vie. C’est la troisième fois que l’on se voit en vrai. Du coup, l’idée du tumblr vient de là. Notre relation n’est qu’une relation à distance, via internet. Pourquoi ? Tu croyais quoi ?
[Elosterv] (l’air moqueur) Il a cru que tu mettais ton zizi dans ma ...
Non, non, non, pas du tout... Mais on pourrait croire que les blogueurs BD forment une grande famille et qu’il se voient tout le temps, vous y compris.
[Elosterv] Oui, c’est vrai. Les gens que tu peux voir ici (au Festiblog, ndlr) sont mes meilleurs potes et on passe notre vie ensemble...
[Davy] Sauf que, nous, on n’est pas potes (rire)
[Elosterv] Ben, tu n’aimes pas faire la fête, déjà...
[Davy] Oui, c’est vrai. Pas le temps. Pas l’envie. Je préfère travailler, en fait.
[Elosterv] Tu préfères être triste, surtout.
[Davy] Non, non, non. Ça n’a rien à voir. Je ne suis pas triste quand je travaille. Je suis plus triste dans une fête où les gens sont bourrés et que moi, qui ne boit pas d’alcool, fait "gnéééé (gros soupir), je veux rentrer chez moi et écrire 3 sketchs".
Pourtant, elle devrait être sympa la fête de ce soir (la soirée VIP du festiblog) ?
[Davy] Alors, ce soir, je me force un peu mais je ne vais pas partir trop tard, je partirais avant la fin des métros. Voilà.
Non, je ne suis pas quelqu’un de cool. Elle ne me trouve pas cool...
(Une demoiselle s’approche d’Elosterv, "Alors comme ça, tu vas me faire le cul, ce soir ?". L’entretien est, donc, suspendu le temps d’échanges à caractères très très intimes ce qui tombe bien car à ce moment une autre demoiselle aborde Davy pour lui demander des faveurs, et tout particulièrement une dédicace)
Elosterv, on connait ton coté trash. Davy, on te sent plus dans la poésie ou ancré dans le réel. Relation Cheap ne serait-il pas, pour toi Davy, un bon gros défouloir et pour toi, Elo, une manière de calmer le jeu ?
[Davy] Moi, je pense être quand même pas mal dans la quéquette, également. Mais c’est vrai qu’elle est plus vulgaire que moi.
[Elosterv] Je ne sais pas... Moi, j’aime bien faire des illustrations dégueulasses. J’aime bien quand il y a du foutre partout, des poissons morts et une bite. Je trouve ça cool... Et oui, je m’éclate à faire des trucs sales.
[Davy] Tandis que moi, c’est plutôt dans mes sketchs que je ferais ça. Nerdz, c’est le truc le plus dégueulasse que j’ai fait. Mais c’est vrai que ce n’était pas du dessin.
[Elosterv] Relation Cheap, c’est basé sur de vraies discussions que l’on a ensuite tourné en dérision, sur des sujets comme la dépression donc, forcément, c’est plus calme. Enfin, je sais pas. Davy, est-ce que c’est plus calme ?
[Davy] Oui. C’est comme le truc sur les suicides. Quand je fabriquais le décor de ma série en Ardèche, je discutais avec Elo et je lui disais que j’étais allé dans une enseigne spécialisée du bricolage et j’avais vraiment la sensation que tout le monde me regardait en se demandant ce que je foutais là. Tu vois, je regardais les trucs et je ne comprenais rien. Je ne savais même pas comment on se servait des outils. Du coup, on est parti sur le fait que les gens se suicident au rayon luminaire et on en a fait un strip.
On part d’un constat : qu’on est inadaptés de la vie. On est tristes alors on en fait des blagues puis on les utilise dans des strips, des sketchs.
C’est la base des comiques de toutes façons. Si on veut faire rire les gens c’est parce que, nous, on essaie de ne pas pleurer. Le clown triste n’est pas une légende, tous les types que je connais dans l’humour, et particulièrement les plus drôles, sont des gens qui vont se mettre une balle.
[Elosterv] Bien sûr, il y a des exceptions mais c’est plutôt une généralité
[Davy] C’est comme "femme qui rit à moitié dans ton lit", tu vois, c’est pas tout le temps et bien là c’est pareil : "mec qui fait rire pas tout le temps dépressif mais quand même pas mal". Voilà.
Et pourquoi il n’y a pas plus de strips sur Relation Cheap ?
[Davy] C’est vrai qu’on pourrait se prendre une journée et avancer plus vite... On s’en est aussi refusé plein.
[Elosterv] On s’auto-censure. Soit parce que pas assez drôle, soit parce que c’est pas assez fou ou soit parce que c’est trop private joke. Ou alors la discussion est trop longue et ne rentre pas dans les 4 cases...
Et puis on discute moins car on travaille plus et comme les strips naissent de nos discussions et bien il y en a moins.
[Davy] En fait, il faudrait que l’on trouve des moments pour être amis, pour parler sur Facebook pendant 3 ou 4 heures, on parlerait de la vie, des orgasmes, des trucs comme ça et seulement après on pourrait travailler sur ce que l’on a discuté.
Davy, as-tu déjà fait une BD avec un dessinateur autre que toi ?
[Davy] J’ai essayé. Là, je fais une BD avec Anne-Lise Nalin, L’ennui, c’est une BD qui j’ai écrit il y a 7 ans et il y a 4 dessinatrices différentes qui ont du la dessiner et ça ne s’est jamais fait et ça m’a rendu fou... peut-être que cette BD ne va pas se faire, peut-être que Anne-lise va me péter dans les doigts. Ainsi, s’il te plait, Anne-Lise, ne me pète pas dans les doigts !
Il y a beaucoup de dessinateurs qui sont un peu fainéants, ou lents, et ça, ça me m’énerve. C’est pour ça que j’ai fini par faire mes propre BDs !
D’ailleurs, moi, ce que j’aime chez Elosterv, en plus de son cul, c’est qu’elle travaille beaucoup. Les dessinateurs qui vont vite et qui aiment travailler sont rares. Et Elosterv produit beaucoup, beaucoup....
[Elosterv] J’ai besoin de sortir un max de trucs sur le moment, comme ça, je dessine tout le temps, tous les jours, des tonnes et des tonnes.
[Davy] En fait, j’étais très déçu car je voulais faire scénariste car mon dessin je ne l’aime pas trop et c’est pour ça que j’essaie de travailler avec des gens...
Tu n’aimes pas ton dessin et tu donnes des cours ?
[Davy] Non mais on peut donner des cours pour faire travailler la rythmique ou l’humour sans pour autant expliquer comment dessiner.
[Elosterv] Ça n’a même rien à voir avec le dessin.
“J’ai du beaucoup bosser car c’est plus dur pour moi d’écrire ce genre d’histoire”
Elosterv, tu as écrit une histoire dans la revue Papier...
[Elosterv] Oui, la petite histoire dans Papier a eu un super retour. Plein de gens m’ont dit que c’était cool. Beaucoup ont apprécié de me voir dans un univers différent de ce que je faisais d’habitude même si certains m’ont dit "ouah, c’est dur". C’est étrange car je ne me rendais pas vraiment compte de ce que j’écrivais.
J’ai beaucoup proposé d’histoires à Lewis (Trondheim, ndlr) et Yannick (Lejeune, ndlr), car en fait je serais dans les 2 prochains numéros, et ils m’ont vachement censurée. Ils m’ont dit qu’ils me préféraient dans un registre moins trash et, du coup, j’ai du beaucoup bosser car c’est plus dur pour moi d’écrire ce genre d’histoires. Chez moi, ça ne vient pas naturellement.
Mais c’est une expérience qui m’a beaucoup plu. Je me suis un peu forcé au début mais, après, j’ai pris beaucoup de plaisir à écrire cette histoire, ainsi que les suivantes.
Mon prochain projet sera de travailler pour Fluide Glacial. Ce sera des strips 3 cases dans la gazette et puis des gags en une case que j’ai pu mettre sur le tumblr. Et sinon j’ai des projets un peu plus fous. Je suis en train d’écrire 2 histoires longues dont je ferais le scénario et le dessin : une est une histoire porno et l’autre est une histoire auto-fictionnelle qui part complétement dans la fiction mais dont le personnage principal, c’est moi.
Davy, dans ton actualité, il y a La Petite Mort et la Petite Depression entre Amis.
[Davy] Oui, beaucoup de choses car j’ai peu de relations sexuelles en ce moment. Je mets, donc, toute mon énergie là dedans.
[Elosterv] Alors que moi, ça va !
[Davy] La pièce, Petite Dépression entre Amis, sera jouée jusqu’en décembre. C’est mi-drôle, mi-pas drôle, comme j’aime bien.
Autrement, je vais signer pour le deuxième tome de La Petite Mort et il y a la BD avec Anne-Lise Nalin.
J’ai aussi en projet un livre chez J’ai Lu qui va s’appeler Minitel et Fulguro-poing, c’est le nom de code pour l’instant mais je l’aime beaucoup. Ça va parler des années 80/90 et du monde avant internet. Par exemple, je vais parler de comment on se masturbait avant Youporn : 3615 Ulla, M6, le carré blanc, mater ses parents... Et c’est prévu pour Mars/Avril.
“Moi, je ne m’aime pas. J’ai un complexe de Dieu et un complexe d’infériorité qui se mélangent”
Parle nous de La Petite Mort.
[Davy] Je suis très content des retours. Pour l’instant, je n’ai pas eu un mauvais article. Je ne sais pas si c’est bien car c’est moi qui l’ai fait mais j’en suis plutôt content. Je ne peux pas encore dire que je suis très fier car je compte en albums : j’ai beaucoup d’idées pour un deuxième volume et même quelques concepts pour un troisième tome. Ça pourrait faire un triptyque, un truc qui parlerait de la vie et de la mort, d’un bout à l’autre.
Certains me disent que ça leur fait penser à la Mort de Terry Pratchett mais, en fait, pas du tout : je ne l’ai pas lu. J’aurais aimé le lire mais je n’y arrive pas et ça me rend fou. Lire un livre, c’est trop long. J’aime bien les choses qui vont vite. Je préfère avoir plusieurs rapports sexuels plutôt qu’un long rapport sexuel. Voilà, il faut que ça aille vite. Pour tout. Il n’y a que Cyrano de Bergerac que j’ai lu plusieurs fois car c’est la base de vouloir s’approcher du but mais de jamais l’atteindre pour que ce soit encore plus beau. C’est la base de la névrose. "Et qu’est-ce qu’il me reste ? Le panache. La classe"
Photo crédit : Elisabeth Carecchio Légende : « Philippe Torreton en Cyrano de Bergerac par Dominique Pitoiset. »
Avec des bandes dessinées autobiographiques et un spectacle autobiographique, es-tu narcissique ou est-ce juste le moyen de faire une psychanalyse à pas cher ?
[Davy] je pense que l’artiste est narcissique, à la base. Quand tu es artiste, tu t’aimes bien et tu estimes que tu as assez de talent pour intéresser des gens. Mais moi, je ne m’aime pas. J’ai un complexe de Dieu et un complexe d’infériorité qui se mélangent. Donc je passe mon temps à ...
(Une demoiselle s’approche et vient dire tout le bien qu’elle pense des vidéos de Davy, surtout celle des ch’tis à Shanghai)
Je passe mon temps à me détester et vouloir faire des choses : détester mon dessin et vouloir faire de la BD, me trouver pas assez drôle et faire des sketchs. C’est une baston permanente.
Le truc que je maitrise le plus au monde, c’est ma vie. Je connais mes aspérités, je connais mes défauts mais, finalement, ma vie ressemble à celle des gens. Je suis né fin 70, j’ai connu les années 80 et 90. Du coup, mes BD autobios et mon spectacle parlent de ma vie en tant que base mais ce que je dis à l’intérieur est vraiment réfléchi pour que tout le monde puisse se dire "ah oui, je l’ai vécu comme ça". Dans 41 Euros, je raconte mon histoire d’amour mais elle est assez diluée pour que tout le monde retrouve SON histoire d’amour. Et dans mon spectacle, je raconte la vie : la naissance, la rupture, l’envie de travailler dans un métier qu’on aime et tout le monde peut s’y retrouver également.
[Elosterv] Moi, c’est différent. Dans mon histoire "autobio", je parle de moi mais uniquement parce que j’ai l’habitude de dessiner mon avatar, sinon, ça n’a pas grand chose d’autobiographique. Même quand je fais mes histoires sur mon tumblr, c’est inspiré de scènes que je vois ou de discussions que j’ai mais c’est jamais moi. Ou, si c’est moi, j’utilise d’autres personnages pour raconter l’histoire. Je ne m’implique pas.
[Davy] Ça, c’est incompréhensible. Il y a plein de dessinateurs, tu sens que c’est de l’autobio mais tu sens qu’ils n’arrivent pas à se mettre en scène et ils essaient de forcer. Moi, c’est l’inverse, j’ai commencé par de l’autobio et maintenant que j’ai bien évacué le problème avec LA meuf, je peux commencer à raconter d’autres histoires.
Tu as dit dans une interview ! "Je crois que j’ai un problème avec la vie, je suis toujours là à me dire : "est-ce que j’ai fait la bonne chose ? Est-ce que j’ai fait le bon choix ?". Es-tu un éternel insatisfait ou es-tu complétement flippé ?
[Davy] Insatisfait. Ça ne convient pas. Jamais. La BD n’est jamais assez bien, le spectacle n’est jamais assez bien, le sketch est raté. Je foire, je recommence, il faut que je prouve. Que je me prouve. Que je prouve aux autres. Il faut que je sois plus performant, plus fort, toujours. Je ne boirais jamais d’alcool, jamais de café. Du sport, du sport, du sport... Voilà. Un vrai malade.
Et ça durera tout le temps. C’est la névrose. Le truc de toujours vouloir attraper quelque chose et ne pas savoir ce que c’est. Et ça dure toute la vie. Et plus tu t’en rapproches, plus t’es heureux et quand tu crois attraper le truc, ça te rend malheureux. Alors tu fais trois pas en arrière et toute ta vie c’est comme ça.
Avant, je croyais que j’aimais le film Le Cercle Des Poètes Disparus parce que j’ai eu une révélation avec le message "Carpe Diem". Mais oui, évidemment, Carpe Diem : il faut tout le temps travailler. Alors je travaillais tout le temps. Carpe Diem parce qu’un jour on va mourir et il faut plus de livres, plus de BD, plus de sketchs... Et je me suis rendu compte que Carpe Diem, c’était "fais ce que tu veux de ta vie". Mais qu’est-ce que je voulais faire de ma vie ? J’ai trouvé : je veux travailler ! Je veux travailler, tout le temps, parce que je ne sais pas faire autrement.
Le mot de la fin ?
[Elosterv] Antilope
Un gros gros gros merci à Elo et Davy pour le dessin, le temps accordé, la patience et ce magnifique entretien qui nous a beaucoup touché. Merci et à très bientôt.
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