Décès de Marie-José Nat

News : Figure importante du cinéma francais dans les années 60 et 70, l’actrice avait entamé sa carrière par le mannequinat, avant de se diriger vers le cinéma.
Son premier rôle est celui d’une jeune fille au bal, dans l’adaptation du roman de Dostoïevski, Crime et châtiment, réalisé par Georges Lampin, en 1956. Trois ans plus tard, Denys de La Patellière lui offre un personnage plus saillant, qui la fera connaître, dans Rue des Prairies, un mélodrame où elle interprète la fille du héros, joué par Jean Gabin. L’année suivante, elle est dirigée par Clouzot dans La vérité, où elle incarne la rivale de l’héroïne qu’interprète Brigitte Bardot. Les années 70 seront les plus fructueuses en terme de notoriété, essentiellement sous la direction de son mari Michel Drach : ainsi, on retiendra Les violons du bal, où elle est la mère du personnage principal. L’histoire est très largement une autobiographie du metteur en scène. Ce rôle vaudra à la comédienne le Prix d’interprétation féminine à Cannes, en 1974.
Après le curieux film fantastique de Jean-Pierre Mocky, Litan (1981), ses apparitions au cinéma s’espacent. On la verra encore dans deux longs métrages qui feront parler : Le nombril du monde, d’Ariel Zetoun et Train de vie, de Radu Mihaileanu. Mais c’est plutôt vers le petit écran qu’elle se tourne, figurant dans des téléfilms, des séries ou des mini-séries plus ou moins couronnés de succès et dont la qualité artistique est pour le moins discutable. Parmi eux, on citera Terre Indigo de Gilles Gerardin et Éric-Emmanuel Schmitt en 1996, ou Colette de Nadine Trintignant, en 2004.