Deauville 2013 : ouverture avec Ma vie avec Liberace et Michael Douglas

Michael Douglas est partout en France et surtout à Deauville où il ouvre le festival du film américain avec un (télé)film de Steven Soderbergh aperçu à Cannes parfaitement haut en couleur !

Ma vie avec Liberace, diffusé avec grand succès aux USA sur HBO et présenté à Cannes en mai dernier, est un biopic détonnant sur un pianiste exubérant et fantasque, Liberace. Un rôle gay assumé pour Michael Douglas, qui côtoie de près Matt Damon, alors que la presse people ne parle que de sa séparation supposée avec Catherine Zeta-Jones (ne nous faites pas dire qu’il y a un lien !). En outre, le Vanity Fair français lui consacre sa prestigieuse couverture. Douglas sera à Deauville ce vendredi 30 août pour l’ouverture de la 39e édition du festival du film américain qui se tiendra jusqu’au dimanche 8 septembre.

A l’occasion de cette grand-messe, présidée par Vincent Lindon, des hommages à des stars (Nicolas Cage, John Travolta, Cate Blanchett), à la production couillue Gale Anne Hurd (ex-femme de Cameron, James de son prénom, productrice de Terminator ou The Walking Dead) et à un cinéaste sulfureux connu pour son amour esthétique du corps adolescent, Larry Clark (Ken Park). Le créateur de la série Breaking Bad, Vince Gilligan, sera présent pour un masterclass très attendu. Et pas moins de 14 films en compétition, aux sujets ancrés dans la ruralité et la violence sociétale américaine, seront proposés au jury composé de Lou Doillon, Jean Echenoz, Pierre Lescure, Bruno Nuytten et Rebecca Zlotowski (d’actualité avec le succès en salle de Grand Central). Le jury de la fondation Cartier est lui présidé par Valérie Donzelli et composé de Laurence Arné, Vincent Lacoste, Géraldine Maillet et notre clippeur préféré Woodkid !

Les films en compétition :
– A SINGLE SHOT de David M. Rosenthal, avec Sam Rockwell, Jeffrey Wright, William H. Macy, Jason Isaacs,
Joe Anderson, Ophelia Lovibond, Kelly Reilly, Heather Lind, Amy Sloan, Ted
Levine
– ALL IS LOST de J.C. Chandor (le réalisateur de Margin Call, INTERPRÉTATION Robert Redford
– LES AMANTS DU TEXAS (AIN’T THEM BODIES SAINTS) de David Lower, avec Rooney Mara, Casey Affleck, Ben Foster, Keith Carradine
– BLUE CAPRICE d’Alexandre Moors, avec Isaiah Washington, Tequan Richmond, Tim Blake Nelson,
Joey Lauren Adams, Leo Fitzpatrick, Cassandra Freeman
– BLUE RUIN de Jeremy Saulnier, avec Macon Blair, Devin Ratray, Amy Hargreaves, Kevin Kolack
– BREATHE IN de Drake Doremus, avec Guy Pearce, Felicity Jones, Amy Ryan, Mackenzie Davis, Matthew Daddario, Ben Shenkman, Ali Wentworth
– FRUITVALE STATION de Ryan Coogler, avec Michael B. Jordan, Melonie Diaz, Octavia Spencer, Kevin
Durand, Chad Michael Murray, Ahna O’Reilly
– LILY de Matt Creed, avec Amy Grantham, Simon Chaput, Benjamin Slater, Zachary Unger, Lindsay Burdge, Rebecca Street
– NIGHT MOVES de Kelly Reichardt (Old Joy en 2006, Wendy & Lucy en 2008), avec Dakota Fanning, Jesse Eisenberg, Peter Sarsgaard, Alia Shawkat, Clara Mamet, James LeGros, Katherine Waterston, Nate Mooney
– THE RETRIEVAL de Chris Eska, avec Ashton Sanders, Tishuan Scott, Keston John, Bill Oberst Jr., Christine Horn, Alfonso Freeman, Raven LeDeatte, Jonathan Brooks
– SHÉRIF JACKSON (SWEETWATER) de Logan & Noah Miller, avec Ed Harris, January Jones, Jason Isaacs, Eduardo Noriega,
Jason Aldean, Stephen Root
– SHORT TERM 12 de Destin Cretton, avec Brie Larson, John Gallagher Jr., Kaitlyn Dever, Rami Malek,
Keith Stanfield, Kevin Hernandez, Melora Walters, Stephanie Beatriz, Lydia Du
Veaux, Alex Calloway
– STAND CLEAR OF THE CLOSING DOORS de Sam Fleischner, avec Jesus Sanchez-Velez, Andrea Suarez Paz, Azul Zorrilla, Tenoch
Huerta Mejía, Marsha Stephanie Blake
– WE ARE WHAT WE ARE de Jim Mickle, avec Bill Sage, Ambyr Childers, Julia Garner, Jack Gore, Kelly
McGillis, Michael Parks, Wyatt Russell, Nick Damici

Hors compétition, quelques œuvres très attendues : le Woody Allen annuel avec la lumineuse Cate Blanchett, Blue Jasmine, Wrong Cops, de Quentin Dupieux avec Marilyn Manson et Eric Judor (!) et Joe, de David Gordon Green où Nicolas Cage retrouve enfin ses lettres de noblesse (Birdy, Sailor et Lula, ce n’était pas rien quand même Cage dans les années 80-90 !).
En clôture, le viscéral Le Transperceneige, de Bong Joon Ho viendra épater la galerie avec son train fou lancé dans un palpitant voyage glacial, en 2031 !

Pour mémoire, le Grand Prix 2012 et le Prix de la Révélation Cartier avaient été décernés au remarquable Les bêtes du Sud sauvage de Benh Zeitlin, le Prix du Jury était revenu à Une noche de Lucy Molloy.

Le palmarès : ICI