Dark Knight vs Batman : quel est le meilleur film de la saga ?

En 7 films, Batman a réussi à s’imposer comme le super-héros numéro 1 à l’échelle mondiale... Merci à qui ? Tim Burton ? Joel Schumacher ou Christopher Nolan ?

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Numéro 7
Batman & Robin (1997)
Kitscherie sans limites aux dialogues qui soulèvent l’estomac, aux costumes hideux et aux couleurs criardes, ce navet est sans équivoque le pire Batman de la série, un flop monstrueux au box-office mondial malgré la crème des vedettes de l’époque : Clooney en Batman, Schwarzy, Uma Thurman, et les deux jeunes gloires montantes, Chris O’Donnell et Alicia Silverstone qui sortait du succès surprise de Clueless. La franchise est enterrée pour quelques années...

Numéro 6
Batman (1989)
Le blockbuster qui bat tous les records au box-office estival en 1989 et qui redéfinit les règles du marketing estival... La pub est monstrueuse, trop peut-être par rapport au résultat. Les Français n’accrochent pas vraiment face à la plus grosse combinaison de l’histoire de l’exploitation française... Ce premier Batman n’est pas le meilleur Burton, trop conventionnel malgré un Joker grimaçant joué par Jack Nicholson qui en fait vraiment trop. La musique de Prince cartonne... C’est sûrement le meilleur point du film.

Numéro 5
Batman Forever (1995)
Val Kilmer remplace Michael Keaton jugé fade ; malgré un jeu meilleur, il ne laissera pas grande trace en tant que Batman. Le premier film de Schumacher non plus. Il s’agit pourtant d’une redirection revigorante après les noirceurs de Batman le défi, 2e volet jugé trop sombre par ses producteurs et le public. Batman forever, avec 190M$, remporte un succès au box-office américain, bien plus grand que celui du Défi. Les seconds rôles sont réjouissants : Tommy Lee Jones, Jim Carrey et Nicole Kidman sont les acteurs hot du moment qui viennent apporter leur empreinte à ce spectacle tout en couleur néon.

Numéro 4
Batman, le défi (1992)
Froid et ténébreux, ce Batman est du pur Tim Burton. Avec Michelle Pfeiffer en Catwoman, à la tenue SM audacieuse dans une production grand public, et un Pingouin sardonique joué par Danny deVito, la réussite artistique est évidente, mais le public ne suit pas. Le film perd près de 90M$ au box-office par rapport au précédent volet qui s’était envolé, lui, jusqu’aux 250M$. Tim Burton est poussé vers la sortie par Warner !

Numéro 3
Batman Begins
Christopher Nolan, britannique inconnu du grand public, qui a conquis les critiques avec ses joyaux malins que sont Memento ou Following, est devenu bankable aux yeux des studios grâce au remake d’Insomnia avec Al Pacino. Le cinéaste sait imposer son ambiance imparable, ce que Warner cherche pour relancer la franchise de Batman en berne depuis 8 ans. Batman begins ouvre une trilogie qui va aller puiser sa force très loin dans les noirceurs de l’âme humaine, avec une forte propension pour la folie et le chaos. Très proche du film d’horreur, Batman Begins confirme aussi la stature de Christian Bale, jamais loin quand il peut y avoir de la démence dans un film...

Numéro 2
The Dark Knight Rises (2012)
Malgré un twist malheureux en toute fin et un méchant énorme (Tom Hardy) qui n’a pas le final qu’il mérite, l’ultime volet de la trilogie du Chevalier Noir n’en demeure pas moins un magnifique tour de force de la part d’un cinéate, Nolan donc, en pleine possession de ses moyens. Jamais le sentiment d’anarchie n’aura été aussi prégnant à l’écran.

Numéro 1
The Dark Knight : le Chevalier Noir (2009)
Le chef d’oeuvre absolu qui réconcilia le grand public français avec Batman, une figure de comics peu populaire jusqu’alors sur notre territoire. Christopher Nolan domine le genre, avec une mise en scène puissante, des effets spéciaux numériques devenus réalité à l’écran et une interprétation mémorable : Christian Bale en Batman déchu est fabuleux et feu Heath Ledger est possédé par son rôle du Joker...