Le 25 janvier 2013
- Genre : LGBTQIA+
aVoir-aLire évoque en quelques vidéos le meilleur du cinéma ayant traité, de façon explicite ou implicite, la thématique homosexuelle.
Tout le cinéma gay et lesbien, c’est ICI
– Certains l’aiment chaud (Billy Wilder, 1959)
Tony Curtis et Jack Lemmon sont contraints de se travestir pour décrocher un contrat et côtoient Marilyn Monroe dans une tournée d’orchestre. Un must du jeu des apparences des genres et de la comédie de situation.
– Le conformiste (Bernardo Bertolucci, 1970)
Adapté de Moravia, un des premiers films italiens abordant la période fasciste. Un pilier du système incarné par Jean-Louis Trintignant se souvient d’avoir été séduit par Pierre Clémenti tandis que Dominique Sanda étreint Stefania Sandrelli.
– Happy together (Wong Kar Wai, 1997)
Des rythmes de tango argentin pour cette balade sentimentale dans laquelle Leslie Cheung se meurt d’amour pour Tony Leung Chiu Wai, trois ans après sa prestation d’homosexuel dans Adieu ma concubine.
– Harvey Milk (Gus Van Sant, 2008)
Biopic efficace sur le célèbre maire de San Francisco, par un cinéaste maître de la thématique gay, de Mala noche à My own private Idaho.
– Les invisibles (Sébastien Lifshitz, 2012)
Documentaire digne et instructif sur des pionniers du mouvement homosexuel, aujourd’hui retraités. Possible César du meilleur documentaire.
– J’ai tué ma mère (Xavier Dolan, 2009)
Le premier film du petit génie québecois révèle déjà son humour et son ton précieux, qui culmineront dans Laurence anyways.
– Kaboom (Gregg Araki, 2010)
Série B underground, ce délire métrosexuel est griffé de la patte de l’un des plus originaux cinéastes indépendants.
– Maurice (James Ivory, 1987)
D’un roman de Forster sur les amours contrariés de deux étudiants anglais au début du XXe siècle, Ivory tire un film émouvant et sensible, bien servi par James Wilby et Hugh Grant, récompensés au Festival de Venise.
– Mort à Venise (Luchino Visconti, 1971)
D’une nouvelle de Thomas Mann, Visconti bâtit un opéra grandiose bercé par la musique de Mahler. Dirk Bogarde, Silvana Mangano et Björn Andresen en Tadzio angélique hantent la mémoire des cinéphiles.
– Mulholland Drive (David Lynch, 2001)
Ce trip lynchien est l’un des chefs-d’œuvre du cinéaste américain. Une plongée dans l’univers de Los Angeles d’un onirisme envoûtant, et l’une des meilleures œuvres à thématique lesbienne.
– O fantasma (João Pedro Rodrigues, 2000)
Un objet filmique non identifié, merveille de fantastique, insolite et humour décalé. Le cinéaste récidivera avec Odete et Mourir comme un homme.
– Quai des Orfèvres (Henri-Georges Clouzot, 1947)
Du temps où la thématique homosexuelle n’était évoquée qu’en filigrane, au détour de seconds rôles équivoques. Mais quand Louis Jouvet lance à Simone Renant que comme lui, elle n’aura pas de chance avec les femmes, le doute s’évapore.
– Querelle (Rainer Werner Fassbinder, 1982)
Fassbinder pour son dernier film adapte Genet et emmène Brad Davis, Franco Nero et Jeanne Moreau sur le port de Brest.
– The Rocky Horror Picture Show (Jim Sharman, 1975)
Film culte parmi les œuvres cultes, ce délire australien avec un Jim Sharman travesti a connu l’exclusivité en salles parisiennes pendant plusieurs années.
– Les roseaux sauvages (André Téchiné, 1994)
Les amours contrariés d’Elodie Bouchez, Gaël Morel et Stéphane Rideau. Prix Louis Dellluc et César du meilleur film.
– Le secret de Brokeback Mountain (Ang Lee, 2005)
Le plus gros succès hollywoodien d’un film à thématique homosexuelle. Ang Lee réaliste un beau mélodrame bien servi par Jake Gyllenhaal et le regretté Heath Ledger.
– The Servant (Joseph Losey, 1963)
Losey adapte Pinter et réalise un film fascinant sur les rapports de classe, James Fox en bourgeois hautain étant progressivement manipulé par son domestique, campé avec force par Dirk Bogarde.
– Shortbus (John Cameron Mitchell, 2006)
Libertinage, dépression et orientations sexuelles, en mode underground. Une réussite du genre.
– Tout sur ma mère (Pedro Almodovar, 1989)
L’un des plus gros succès de Almodovar, prix du scénario au Festival de Cannes. La transexualité est traitée à travers un récit mêlant comédie et matériau mélodramatique, une constante dans l’univers du cinéaste.
– Victor Victoria (Blake Edwards, 1982)
La femme déguisée en homme travesti en femme. Un bijou de la comédie burlesque américaine, et le meilleur rôle de Julie Andrews.
Galerie photos
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