Le 2 décembre 2009
Une fin d’année tonitruante qui profite aussi bien au cinéma américain qu’au cinéma français dans des barrettes toutefois variables.
Une fin d’année tonitruante qui profite aussi bien au cinéma américain qu’au cinéma français dans des barrettes toutefois variables.
Le box-office français carbure toujours avec notamment en première place la bonne tenue de Twilight 2. Certes le film perd 58% de ses entrées mais il empoche encore 967.000 tickets pour un total mirobolant de 3.280.000 spectateurs. A titre comparatif, c’est à peu près le même niveau que 2012 pour sa 2e semaine, sauf que ce dernier avait commencé moins fort et s’était mieux tenu par la suite. On retrouve d’ailleurs le film catastrophe de Roland Emmerich en 2e place cette semaine encore avec 643.000 réfugiés climatiques. Désormais, cette production Sony passe à la 4e place du classement annuel avec ses 3.8M, devant Gran Torino (3.4M) et Lol (3.6M).
Parmi les démarrages, notons les débuts corrects sans plus du Drôle de Noël de Scrooge. Les délires visuels de Zemeckis, sûrement trop sombres pour les enfants, ont rebuté plus d’un parent malgré l’apport formidable de la 3D. Voyons comment il se comportera pendant les vacances face à Arthur et la revanche de Malthazard qui devrait provoquer son inéluctable chute. On est toutefois à des années lumière de La légende de Beowulf qui avait fait autant sur toute sa carrière.
Joli succès en revanche pour Le vilain. La qualité de la promo et l’envie des spectateurs de retrouver Dupontel dans un rôle hargneux ont suscité l’adhésion de quelques 354.000 fans en 1ere semaine. La présence de Dominique Frot doit aussi y être pour quelque-chose.
Restons dans le cinéma français qui, à l’exception de la 6e place qui revient à Bienvenue à zombieland (un succès geek à 152.000 bâtons, parfaitement surprenant), complète le reste du top 10. En 5e place, Le concert parvient à dépasser le million d’entrées et ne perd que 19% de ses admissions. A ce stade, le million cinq est accessible, voire plus si la film bénéficie d’un effet César dans trois mois. C’est en tout cas mieux qu’une affaire d’état. Le film de Valette, victime d’un titre et d’une promo passe-partout, génère une indifférence autour des 100.000 tickets. Cela aurait pu être pire.
On saluera la fraîcheur en 9e semaine de l’éternel Petit Nicolas, toujours situé au-dessus de la barre des 100.000 chenapans. Il est là pour rester jusqu’au retour des fêtes. Désormais, les 5.5M d’entrées sont acquises. Réussira-t-il à dépasser les 6M ? Rien de moins sûr. Quant à la première place annuelle de L’âge de glace 3 (7.763.000 !), elle lui est totalement hors de portée.
Enfin Rapt se maintient à 100.000 spectateurs en 2e semaine, un score moyen mais le pire est évité, alors que le dernier Claude Berri, terminé par François Dupeyron, s’en sort avec les honneurs et 92.000 chienchiens en 3e semaine. Le total de 613.000 lui assure un succès posthume mérité.
On pourra souligner la contre-performance du dernier Michael Moore, Capitalism : a love story qui se situe bien loin des 100.000 bâtons pour sa semaine d’investiture.
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