Le 25 février 2013
- Scénariste : Cordurié, Sylvain>
- Genre : Adaptation, Fantastique, Policier
- Editeur : Soleil
- Famille : BD Franco-belge
- Date de sortie : 1er février 2013
- Durée : 1
Résumé :Mai 1876. Le Royaume-Uni connaît une vague de disparitions inquiétantes. Les communautés intellectuelles et scientifiques en sont les premières victimes. Nulle rançon n’est demandée et les autorités n’ont pas l’ombre d’une piste sur les motivations des ravisseurs. S’il arrive à Sherlock Holmes de prêter concours à Scotland Yard, il n’a pas encore choisi sa voie. Il se partage entre ses passions et mène une vie de bohème aux côtés d’un jeune musicien autrichien, violoniste virtuose promis à une grande carrière. L’enlèvement de ce dernier conduira Holmes à se confronter au crime organisé et à en découvrir l’insoupçonnable noirceur.
Notre avis : La série 1800 proposée par Soleil continue de nous plonger tour à tour dans les tréfonds de l’histoire ou nous faire surfer sur les pentes du fantastique ou les deux à la fois. Après avoir confronté Sherlock aux vampires de Londres et au Necromicon, Sylvain Cordurié s’attaque à ses débuts d’enquêteur.
Nous sommes nombreux à connaître le Sherlock Holmes déjà quadra sous les traits de Robert Downey Junior dans le film éponyme . Mais connaissons nous le jeune homme, déjà détective, déjà atypique que nous allons découvrir dans le premier opus de la série Crime Alleys.
Mai 1876, Sherlock Holmes n’est pas encore détective à temps plein, mais passe son temps à venir en aide à Scotland Yard pour le plaisir. Et c’est lorsque son colocataire, violoniste très doué (suivez mon regard) sera enlevé que son chemin va croiser celui qui sera de loin son plus grand ennemi, un certain Moriarty... Père et fils !
Une œuvre qui retranscrit subtilement l’environnement dans lequel Holmes va évoluer et préfigure les aventures que Conan Doyle lui fera vivre dans ses livres. L’équipe nouvellement créée avec Nespolino au dessin et Gonzalbo aux couleurs aboutit à un format uni et cohérent tant au niveau des personnages que des décors.
Graphiquement parlant, le dessinateur s’en sort haut la main.
Les décors de Londres sont fouillés, on a l’impression d’y être, les plans sont très variés et le rendu des scènes d’action sont de bonne facture.
Le découpage est très "cinématographique", c’est rythmé, on ne s’embête pas, on frissonne et c’est visuellement soigné.
La structure de l’histoire suit la forme habituelle d’un récit holmésien, L’écriture est efficace, presque sommaire, et donc l’action va vite.
Le tout se laisse lire avec beaucoup de plaisir
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