Pourquoi j’ai pas mangé mon père : Jamel Debbouze à la recherche de son public

On avait éviter de publier les premiers chiffres parisiens pour se focaliser sur les résultats nationaux, et on a bien fait, Jamel a eu très chaud...

Un désastre évité ? Les premiers chiffres parisiens n’étaient pas concluants. La comédie de Jamel, au budget colossal, supérieur à 40M d’euros, qui nécessitera plus de 4 millions d’entrées en France et des ventes étrangères solides pour être considérée comme un pari gagnant, démarrait à 14h avec 1.582 spectateurs. Un score redoutable qui a dû saisir d’angoisse producteurs et distributeur. On était loin des blockbusters de 2015, et notamment de Furious 7 qui s’offrait une voie royale avec 3.170 bolides. Même le Cendrillon de Branagh se permettait un démarrage au-dessus des 2.000 pin-up de conte de fées... C’est pour dire la bévue qui tache.
La production se rassure, en dehors du cycle des vacances étalées sur 3 zones, le film réalise un premier jour convenable de 150.000 spectateurs. Certes, encore une fois, on est loin des phénomènes (Grey à 365.000, Fast à 357.000, Taken 3 à 216.000, ou American Sniper, inattendu, à 160.000), mais l’espoir de pouvoir bâtir un bouche-à-oreille pour faire taire les vilains préjugés nés d’une promo peu concluante, est réel.
Avec plus de 700 salles, le premier jour France est toutefois fragile, loin des 251.000 entrées du Marsupilami, et des 180.000 de RRRRRRR !. On n’image pas le film se frayer un chemin au-dessus des 4.5 millions d’entrées. L’international, où Jame est inconnu, risque bien, dans ces conditions, faire la fine bouche.
On notera qu’à côté, le produit vidéo Clochette et la créature légendaire, parvient à séduire plus de 68.000 gamines dans plus de 400 salles. On peut rester coi par le succès de cette franchise pour le moins improbable.
Sources : Rentrak