Le 24 février 2014
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Avec un budget de 100M$ et un accueil désastreux aux USA, Pompéi pourra-t-il vraiment compter sur l’international ?
Avec un budget de 100M$ et un accueil désastreux aux USA, Pompéi pourra-t-il vraiment compter sur l’international ?
Produit principalement par les Allemands de Constantin Films, Pompéi est devenu source d’embarras diplomatique, avec une coulée de lave catastrophique de 10M$ aux USA pour son installation. Riche d’un budget de 100M$, cette série B de luxe, mélange pompier de film de gladiateur, de romance et de film catastrophe, devait compter sur l’international pour dissiper les craintes d’un bide déstabilisant pour la maison de production allemande.
Malheureusement, à l’issue du premier week-end, le premiers échos sont consternants. Si la rédemption est réelle pour le remake de RoboCop en terre étrangère, le désastre de Paul W.S. Anderson n’a pu compter sur aucun des premiers marchés où il a été lancé en grande pompe, à commencer par l’Italie (1.4M$), particulièrement concernée par l’histoire du film. Elle lui a réservé une timide 3e place.
Le film a ainsi réalisé en dehors des USA, seulement 22.8M$, selon Deadline.com, sur 37 territoires. Certes, certains marchés importants, comme l’Allemagne, le Japon, l’Australie ou le Royaume Uni, n’ont pas encore lancé la coulée de lave, mais les premiers chiffres sont assez dramatiques et préfigurent un échec conséquent, le 2e depuis le début de l’année pour un péplum, après celui de Hercule.
Finalement, c’est en Corée du Sud, mais aussi en France que le film se tient le mieux. Jusqu’à présent, en moins d’une semaine, le disaster movie a engrangé 2.3M$ dans l’Hexagone. On a connu pire.
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