Le 20 décembre 2014
- Festival : Les Oscars 2015
La série noire se poursuit pour le cinéma francophone incapable de se faire une place dans la catégorie du Meilleur film en langue étrangère, aux Oscars.
La série noire se poursuit pour le cinéma francophone, incapable de se faire une place dans la catégorie du Meilleur film en langue étrangère, aux Oscars.
Nous pourrions reprendre l’article de pré-sélection des Oscars 2014, et le copier-coller à l’identique. Les Américains refusent encore et toujours de sélectionner certains favoris dans la catégorie des films en langue étrangère. Les sélectionneurs américains ont ainsi éconduit une fois de plus les propositions francophones, dans un contexte évocateur : malgré le succès de ses films aux USA, plus présents que beaucoup de cinématographies étrangères (Intouchables avait réalisé plus de 10M$ au box-office), la France n’a plus remporté cette prestigieuse récompense depuis Indochine de Régis Wargnier, en 1993.
Cette année, l’Hexagone avait décidé de proposer le peu consensuel Saint-Laurent de Bertrand Bonello. Un choix magnifique, mais audacieux, couronné d’un petit succès en salle en France. Mais il faut l’avouer, le biopic étrange de Bonello avait peu de chances d’aboutir à une nomination officielle, malgré la renommée mondiale du couturier. D’ailleurs, le premier biopic sur YSL, signé par Gaspard Ulliel, avait connu un désaveu au B.O. américain.
Aussi, c’est la désaffection pour le film de Xavier Dolan, Mommy, qui crée vraiment la surprise, quelques jours après son incapacité à se retrouver cité aux Golden Globes. Ce film nord-américain en Français, avait su obtenir une notoriété internationale à la suite de son passage remarqué au Festival de Cannes, où certains lui prévoyaient la Palme d’or. Le sujet fort, conforté par l’enthousiasme de sa distribution en France (un million d’entrées), faisait de lui un choix logique.
Les neuf films pré-selectionnés pour concourir dans la catégorie du Meilleur film étranger aux Oscars 2015 ne déméritent pas, en particulier les 4 premiers de la liste ci-dessous, que nous avons particulièrement appréciés.
– Snow therapy de Ruben Östlund (Suède)
– Timbuktu d’Abderrahmane Sissako (Mauritanie)
– Ida de Pawel Pawkikowski (Pologne)
– Leviathan de Andrey Zvyagintsev (Russie)
– Les Nouveaux sauvages de Damian Szifron (Argentine)
– Tangerines de Zaza Urushadze (Estonie)
– La Terre Éphémère de George Ovashvili (Géorgie)
– Accused de Paula van der Oest (Pays-Bas)
– The Liberator de Alberto Arvelo (Venezuela)
Galerie photos
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