Le 25 octobre 2022
- Réalisateur : Luis Buñuel
Du surréalisme à la dénonciation de la morale catholique et bourgeoise, Luis Buñuel a été l’un maîtres du cinéma mondial, dans des productions espagnoles, mexicaines et françaises.
Bio : Né le 22 février 1900 en Aragon, terre de fanatisme religieux, Luis Buñuel rejoint Madrid à dix-sept ans, et y côtoie Salvador Dalí et Federico García Lorca. Le mouvement surréaliste l’encense à Paris, à la sortie d’Un chien andalou, son premier film. Avec L’âge d’or, ses positions farouchement antifascistes lui attirent des problèmes. Ses autres travaux, souvent inspirés par ses traumatismes de jeunesse face à la morale castratrice de l’Église ou les brimades de la société bien-pensante, susciteront régulièrement des remous. Fuyant le franquisme, Buñuel tourne le plus souvent au Mexique puis en France, où il entame une collaboration avec le scénariste Jean-Claude Carrière. Il est lauréat de nombreux prix, dont la Palme d’or du Festival de Cannes pour le film espagnol Viridiana, et le Lion d’or de la Mostra de Venise en 1967 pour Belle de jour. Luis Buñuel décède le 28 juillet 1983 à Mexico.
Filmographie
– Un chien andalou (court-métrage, 1929, en collaboration avec Salvador Dali)
– L’âge d’or (1930)
– Terre sans pain (Las Hurdes, court-métrage documentaire, 1933)
– ¿Quién me quiere a mí ? (1936, coréalisé avec José Luis Sáenz de Heredia)
– ¡Centinela, alerta ! (1937, coréalisé avec Jean Grémillon)
– El Vaticano de Pio XII (court-métrage, 1940)
– Gran Casino (1947)
– Le grand noceur (El gran calavera, 1949)
– Los olvidados (1950)
– Pierre et Jean (Una mujer sin amor, 1951)
– Don Quintin l’amer (La hija del engaño, 1951)
– Susana la perverse (Susana, 1951)
– La montée au ciel (Subida al cielo, 1952)
– Une femme sans amour (Una mujer sin amour, 1952)
– L’enjôleuse (El bruto, 1953)
– EL (Tourments) (Él, 1953)
– On a volé un tram (La ilusión viaja en tranvía, 1954)
– Les aventures de Robinson Crusoe (Robinson Crusoe, 1954)
– Les hauts de Hurlevent (Abismos de pasión, 1954)
– Le rio de la mort (El río y la muerte, 1954)
– La vie criminelle d’Archibald de La Cruz (Ensayo de un crimen, 1955)
– Cela s’appelle l’aurore (1956)
– La mort en ce jardin (1956)
– La fièvre monte à El Pao (1959)
– Nazarín (1959)
– La jeune fille (The Young One) (1960)
– Viridiana (1961)
– L’ange exterminateur (El ángel exterminador, 1962)
– Le journal d’une femme de chambre (1964)
– Simon du désert (Simón del desierto, moyen métrage, 1965)
– Belle de jour (1967)
– La voie lactée (1969)
– Tristana (1970)
– Le charme discret de la bourgeoisie (1972)
– Le fantôme de la liberté (1974)
– Cet obscur objet du désir (1977)
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