Le 12 janvier 2005
Un court roman entre polar et fantastique pour célébrer l’art, éternel source de merveilleux.
Un court roman entre polar et fantastique pour célébrer l’art, éternel source de merveilleux.
Une femme dans son lit. Un homme la regarde de la fenêtre d’en face. Un tableau les unit : Le rêve de Balthus qui représente deux jeunes femmes, l’une allongée sur un canapé a les traits de Léa, l’autre penchée au-dessus d’elle, une rose à la main, a le visage d’Angie, la fille disparue d’Andrea, le voisin de Léa. Ces étranges coïncidences sont les premiers signes d’une énigme séculaire où l’Art, source d’éternité, est le principal héros. Une poignée d’hommes en quête d’immortalité tente d’en dénouer les mécanismes en déchiffrant le puzzle formé par huit chefs-d’œuvre. De Paris à Venise, ces collectionneurs entraînent Léa dans leur enquête afin de bénéficier de ses pouvoirs de médium.
Nathalie Rheims s’est inspiré de l’œuvre bien réelle de Balthus pour composer une fiction étrange entre polar et fantastique. Un personnage de tableau aux traits angéliques s’anime ainsi en quelques mots pour sortir du cadre et hanter de sa douceur aérienne les pages de ce court roman. Si les grands mythes de l’alchimie sont appelés en renfort pour nourrir l’intrigue qui a parfois tendance à tourner en rond à force de redites, Le rêve de Balthus est néanmoins une jolie ode au pouvoir de l’art et de ses objets les plus merveilleux, capables de nourrir notre imaginaire et nous porter vers le bonheur si l’on veut bien faire preuve de bienveillance à leur égard. L’occasion pour Nathalie Rheims de nous retransmettre à sa façon le message de son père, Maurice, qui "considérait que les objets se frayent un chemin à travers les siècles et choisissent des passeurs grâce auxquels ils pourront leur survivre" .
Nathalie Rheims, Le rêve de Balthus, Fayard/Léo Scheer, 2004, 154 pages, 13 €
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