Le 12 juillet 2005
Quoi de mieux qu’un roman dur pour entrer dans la douceur des vacances ?
Quoi de mieux qu’un roman dur pour entrer dans la douceur des vacances ?
Toujours délicieux de se plonger dans un Simenon. Délicieux et, pour tout dire, déstabilisant quand de roman en roman l’homme se fait implacablement mettre à nu. "J’adore lire Simenon. Il me fait penser à Tchekhov", relevait Faulkner. Un ami m’a dit adorer ça aussi. Mais seulement pendant ses vacances, histoire de se reposer un peu. Reposant, Simenon ? Dans le style, assurément. Dans le propos, il y a plus délassant. Après quelques dizaines de pages du Fond de la bouteille, je n’ai encore trouvé aucune goutte pour me rafraîchir. Un Maigret peut parfois faire l’affaire, mais un "roman dur" ! Pas vraiment ce qu’on appelle de la littérature d’été. Quoique : la lecture d’un Simenon reste l’un des meilleurs moyens de réussir ses vacances. Désolé d’ailleurs de vous planter là, mais j’aimerais ne pas rater celles qui, pour cette chronique, commencent aujourd’hui.
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