<A HREF="http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/226701727X/avoialir-21" target="_blank">Acheter ce livre</A>
Le 7 juillet 2004
Un deuxième roman complètement barré, qui nous emmène dans les bas-fonds d’une mégapole durant une panne électrique.
Un deuxième roman complètement barré, qui nous emmène dans les bas-fonds d’une mégapole durant une panne électrique. Entre deux lignes de coke, Samuel Usher nous sert de guide.
Des bouquins un peu déjantés avec des personnages bien allumés qui captivent du début à la fin, ça ne court pas les rues. Deuxième roman de Chad Taylor, auteur néo-zélandais, Electric possède ce petit grain de folie qui fait la différence. On est immédiatement happés par cette histoire tordue (et, disons-le, invraisemblable - voilà justement le paradoxe !), embarqués aux côtés de Samuel Usher, le narrateur de ce récit. C’est un informaticien qui passe autant de temps à se flanquer de la poudre dans le nez que derrière son clavier. Sa copine est partie, il noie son chagrin comme il peut. Son job consiste à récupérer les données de PC qui ont rendu l’âme.
Alors forcément, il y a un jour où les infos qu’il parvient à décrypter l’interpellent. Une formule mathématique un peu étrange qui va l’amener à faire la connaissance d’un couple de scientifiques, Jules et Candy. Et ces deux-là sont loin d’être irréprochables, d’autant qu’ils se déchirent du matin au soir, exactement comme Samuel. L’amitié est immédiate et intense. Et Samuel ne tarde pas à se retrouver entraîné dans une histoire rocambolesque, durant une panne d’électricité qui paralyse la ville d’Auckland.
Curieux mélange de polar et de course effrénée vers nulle part, Electric est un ouvrage qui va jusqu’au bout d’un délire et d’une quête de soi. Chad Taylor nous raconte une passion complètement en dehors des normes, une ville de dingues et de furieux, et plante une ambiance qui colle de manière parfaite avec la folie de ses personnages. On se croirait dans un décor de science-fiction revisité par Ellis et Burgess, un univers déformé par la dope dans lequel tout file à cent à l’heure. Le tout magistralement servi par un style qui dit toute l’assurance et le talent de Taylor. Electrisant !
Chad Taylor, Electric (traduit de l’anglais (Nouvelle-Zélande) par Anouk Neuhoff), Ed. Christian Bourgois, 2004, 234 pages, 20 €
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.