Le 1er mars 2011
- Genre : Science-fiction, Épouvante-horreur, Survival
- Plus d'informations : Le site officiel
Véritable pierre angulaire du survival-horror, Dead Space connaît aujourd’hui une suite. Si l’effet de surprise n’y est plus, le titre se montre au moins aussi efficace, et toujours aussi effrayant.
– Support : PS3
– Genre : Horreur
– Sortie : le 23 janvier 2011
– Déconseillé aux moins de 18 ans
Véritable pierre angulaire du survival-horror, Dead Space connaît aujourd’hui une suite. Si l’effet de surprise n’y est plus, le titre se montre au moins aussi efficace.
L’argument : Se réveillant d’un coma sur une immense ville spatiale connue sous le nom de "La Méduse", le seul survivant d’une terrible infection extraterrestre se retrouve confronté à un nouveau cauchemar sans fin. Luttant contre la folie, traqué par le gouvernement et hanté par la vision de sa fiancée morte, Isaac fera tout pour sauver sa peau et repousser l’assaut massif. Armé d’un arsenal d’outils pour démembrer les Necromorphs et plus déterminé que jamais, l’ingénieur se prépare pour la terreur spatiale.
Notre avis : Retour en enfer. Trois ans ont passé depuis qu’Isaac Clarke (contraction en référence aux écrivains de science-fiction Isaac Asimov et Arthur C. Clarke) a combattu les nécromorphes à l’intérieur de l’USG Ishimura, un vaisseau spatial qui a pour fonction de rechercher des ressources dans l’espace. Engoncé dans sa camisole de force, Isaac Clarke se trouve brusquement (re)plongé dans l’horreur. Alors qu’il s’extrait de sa cellule, il découvre que la station coloniale Titan 4 est le théâtre d’un véritable massacre. Hanté par les visions de sa femme décédée, l’ingénieur sans défense doit à nouveau sauver sa peau à travers une première séquence pour le moins époustouflante, qui ne cache d’ailleurs pas sa dimension cinématographique (on avait d’ailleurs pu s’en rendre totalement compte lors de la soirée de lancement du jeu destinée à la presse où cette séquence d’introduction fut jouée dans une salle de cinéma). D’entrée de jeu, le ton est donné.
Comme le premier volet, le titre s’inspire en effet beaucoup du cinéma fantastique et de science-fiction. La référence la plus évidente reste évidemment celle à la série Alien. Pour ce second volet, les développeurs déclarent s’être principalement inspirés du troisième épisode de la saga (celui réalisé par David Fincher), pour le choix des couleurs notamment. Heureusement, le titre ne se résume pas à un simple remake d’Alien et dispose d’une véritable identité. Il offre ainsi une brillante représentation du colonialisme via des messages publicitaires qui ponctuent la station et divers lieux visités (centre commerciaux, école, chambres...). Dead Space 2 dessine également une géniale caricature des sectes (la scientologie ?) à travers l’église d’Unitologie, en partie responsable du fléau. Par l’intermédiaire de messages laissés par les anciens habitants de la station apparaît également une réflexion sur les dangers de l’intelligence artificielle, qui trouve son paroxysme dans une séquence directement inspirée de celle célèbre de 2001 : l’odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick.
Bénéficiant d’un doublage français de grande qualité et d’une direction artistique éblouissante, les développeurs de Visceral Games démontrent un vrai sens de la mise en scène qui donne lieu à des séquences parfois vertigineuses (les passages dans l’espace, magnifique). Le titre n’en oublie pas pour autant son caractère ludique et s’appuie sur un gameplay au poil, repris du premier volet. De nouvelles armes font leur apparition et la télékinésie prend une place plus importante (il est possible d’utiliser les membres arrachés des nécromorphes pour les retourner contre eux) mais, dans l’ensemble, on retrouve rapidement ses marques (la plus grande originalité du titre vient finalement de son mode multijoueur, plutôt bien foutu, dans lequel le joueur peut pour la première fois contrôler les nécromorphes). On ne s’en plaindra pas, bien au contraire, d’autant que le titre se montre encore plus nerveux et dynamique que son prédécesseur. Et si la seconde partie s’avère un peu moins exaltante, Dead Space 2 n’en demeure pas moins une expérience formidable, à la lisière entre le jeu vidéo et le cinéma à grand spectacle. En outre, histoire de poursuivre l’expérience, aujourd’hui sort un contenu téléchargeable, qui vient s’ajouter à la campagne solo. On y dirige Gabe Weller, un personnage apparu dans Dead Space Extraction (ressorti sur PS3 en version HD et compatible avec le Move), un épisode faisant la lumière sur certains points du scénario. Dans ce contenu supplémentaire payant, intitulé Severed, Gabe Weller doit retrouver sa petite amie, laquelle s’est mise dans de sales draps. De quoi nourrir un peu plus le background d’une série que l’on retrouvera, à n’en pas douter, dans un troisième volet déjà très attendu. On en tremble d’avance...
Galerie photos
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