Le 26 mai 2010
Bellissima Films, nouvelle société de distribution, amène sur nos écrans le nouveau cinéma italien.
Bellissima Films, nouvelle société de distribution, amène sur nos écrans le nouveau cinéma italien.
Jusqu’au début des années 80 le cinéma italien a été une industrie florissante qui produisait en grande quantité des films de tous genres et nombre d’oeuvres de qualité. Leur distribution dans les salles françaises était parfois aléatoire en raison probablement d’une offre pléthorique. Mais enfin : on pouvait voir des films italiens sur les écrans français.
Puis ce fut la crise : le public transalpin a déserté les salles de cinéma, les grands anciens sont morts ou ont cessé de tourner et les nouveaux venus ne sont pas parvenus, Moretti excepté, à réellement s’imposer. Chez nous les nouvelles de cette cinématographie, autrefois prisée par un large public, se sont faites de plus en plus rares.
Depuis quelques années la situation change. Une nouvelle génération de cinéastes est apparue dont le représentant le plus en vue est sans doute Matteo Garrone. Plusieurs films sont parvenus à rencontrer ici le succès à des échelles diverses. Mieux : ils ont suscité une véritable attente de la part du public.
On ne peut donc que se réjouir d’apprendre la création d’une société de distribution, Bellissima films, qui se propose de contribuer à la meilleure diffusion de ce nouveau cinéma italien en France. Les premières sorties prévues dans les prochains mois sont alléchantes. On rencontre des noms pas tout à fait inconnus comme Francesca Archibugi dont le premier film Mignon è partita avait suscité l’intérêt il y a plus de vingt ans mais dont les oeuvres ultérieures, pourtant remarquables, n’avaient pas franchi les Alpes. La plupart des cinéastes annoncés sont des nouveaux venus dont les films ont récolté des prix dans les festivals à droite et à gauche.
On verra dès le 23 juin La bocca del lupo de Pietro Marcello. Puis le 7 juillet : Questione di cuore de Francesca Archibugi. Le 4 août ce sera le tour de La doppia ora de Giuseppe Capotondi. D’autres suivront, alimentant une soif qu’on souhaite inextinguible.
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