Box-office américain : Fast & Furious 8 toujours numéro 1 déçoit (un peu)

Avec un milliard de recettes dans le monde, notamment grâce au triomphe surréalisate en Chine (plus de 300M$), le 8e Fast & Furious est un phénomène ! Seule (petite) ombre au tableau, le score américain. S’il garde la tête en 3e semaine, grâce à une absence de blockbusters concurrents face à lui, The Fate & the Furious a perdu 100M$ par rapport au volet 7 qui, à ce niveau, trônait à 294M$, avant de finir sa carrière à 350M$. Il faut dire que l’épisode avait suscité la curiosité autour du traitement du personnage joué par l’acteur Paul Walker, décédé durant le tournage. Avec 192M$ en 3 week-ends, le 8e volet cale en-dessous des 202M$ du numéro 6, qui avait fini son tour à 238M$.
Mauvais signe pour le numéro 9 ?
Universal avait pourtant sorti l’artillerie lourde avec ce volet costaud. Le budget étant de 250M$, c’est donc l’international qui lui permettra de renflouer les caisses. Les Schtroumphs avait connu lui un désaveu cinglant aux USA (37M$) avant de trouver la rédemption sur les rivages étrangers (117M$).
Le reste du B.O. est marqué par la contre-performance de The Circle, qui réunissait Tom Hanks et Emme Watson. Dans 3.163 cinémas, le film ouvre lamentablement en-deçà des 10M$. Le film de James Ponsoldt, avec Emma Watson et Tom Hanks sortira dans nos salles le 19 juillet. Emma Watson croise les doigts pour que La Bête et la Bête dépasse la barre symbolique des 500M$ : actuellement à 6.4M$, le Disney a accumulé un total époustouflant de 480M$.

The Circle :
Les Etats-Unis, dans un futur proche. Mae est engagée chez The Circle, le groupe de nouvelles technologies et de médias sociaux le plus puissant au monde. Pour elle, c’est une opportunité en or ! Tandis qu’elle prend de plus en plus de responsabilités, le fondateur de l’entreprise, Eamon Bailey, l’encourage à participer à une expérience révolutionnaire qui bouscule les limites de la vie privée, de l’éthique et des libertés individuelles. Désormais, les choix que fait Mae dans le cadre de cette expérience impactent l’avenir de ses amis, de ses proches et de l’humanité tout entière…

Les séries B abondent, les chiffres varient
En cette période de série B sans grand intérêt (Braquage à l’ancienne, 37M$, Gifted avec Chris Evans, 15M$, Unforgettable avec Katherine Heigl,8M$), tous les yeux se tournent vers le cinéma communautaire, dont 2 rejetons ont littéralement triomphé, déjouant les pronostics : How to be a latin lover, présent dans 1.118 salles se classe 2e, avec 12M$ ! Le numéro 3 fait encore mieux avec 10M$ dans 425 salles ! L’indien Baahubali 2 : The Conclusion réalise un score insolite pour une production indienne. A ce jour, Danga était le plus gros succès provenant de Bollywood avec un total de 12M$. Il avait démarré en 2016 à 3M$. Vous comprendrez la surprise du tout Hollywood !
Le cinéma chinois est aussi à l’honneur avec Battles of Memories, avec 210.000$ en 3 jours. Qui peut encore parler de protectionnisme, terme si cher à Donald Trump ?

Pensée ému pour Free Fire de Ben Wheatley, énième flop avec Sharlto Copley et Armie Hammer. Le film d’action dégringole de 71% de ses recettes pour son 2e week-end pour se retrouver reclassé en 24e place, avec 287.000$ (total dérisoire de 1.700.000).

Ghost in the Shell pointe vers le bas, avec une fin de carrière à 40M$. L’international lui a rapporté 126M$ supplémentaires. Heureusement.

Le flop du moment a coûté 90M$ pour en rapporter à peine 7 en 10 jours, il s’agit de The Promise, projet ambitieux sur la fin de l’Empire Ottoman, avec Oscar Isaac, Charlotte LeBon et Christian Bale. La mégaproduction perdait 65% de ses recettes en 2e semaine. Quel désastre.