Biographie
Le 11 juillet 2007
L’homme qui a fait la synthèse entre les sensibilités orientale et occidentale.
- Réalisateur : Akira Kurosawa
L’homme qui a fait la synthèse entre les sensibilités orientale et occidentale.
Peu de cinéastes peuvent se targuer d’avoir eu une aussi énorme influence sur leurs pairs qu’Akira Kurosawa, "Empereur" du cinéma japonais, auquel se réfèrent avec admiration des réalisateurs aux talents aussi variés que Martin Scorsese, Francis Ford Coppola, George Lucas, John Woo, Sergio Leone, John Sturges, Sam Peckinpah, Arthur Penn ou Walter Hill. Né en 1910, c’est la peinture qui l’attire tout d’abord et qu’il étudie avant de trouver un emploi au département écriture des studios Toho. En pleine guerre, l’occasion lui est donné de réaliser son premier long métrage, Sugata sanshiro (1943), œuvre de pur divertissement. Quelques films plus tard, c’est le coup de tonnerre de Rashomon (1951), Lion d’or à Venise et Oscar du meilleur film étranger. Dans la foulée (1954) arrive un autre chef-d’œuvre, Les sept samouraïs, bourré d’innovations techniques.
En trente films, Kurosawa a bâti une œuvre d’une grande force, universelle en cela qu’il a réussi à faire la synthèse entre les sensibilités de l’Orient et de l’Occident. D’où son énorme succès chez nous, mais un peu plus mitigé au Japon. Sa fin de carrière a été tout a fait exceptionnelle, jalonnée de joyaux chers au cœur des cinéphiles : Dersou Ouzala (1975), Kagemusha (1980) et Ran (1985). Akira Kurosawa est mort en 1998.
Filmographie (extraits)
– La légende du grand judo (Sugata sanshiro, 1943)
– L’ange ivre (Yoidore tenshi, 1948)
– Chien enragé (Nora inu, 1949)
– Rashômon (1950)
– Les sept samouraïs (Shichinin no samurai, 1954)
– Vivre dans la peur (Ikimono no kiroku, 1955]
– Le château de l’araignée (Kumonosu ko, 1957)
– La forteresse cachée (Kakushi toride no san-akunin, 1958)
– Les salauds dorment en paix (Warui yatsu hodo yoku nemuru, 1960)
– Yojimbo (1961)
– Sanjuro (Tsubaki Sanjuro, 1962)
– Barberousse (Akahige, 1964)
– Dodes’kaden (1970)
– Dersou Ouzala (1975)
– Kagemusha (1980)
– Ran (1985)
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Bleizig 20 mars 2007
Akira Kurosawa, l’empereur nippon
Juste une petite rectification pour Kurosawa : il n’est pas mort en 1988 mais en 1998, ce qui lui a permi de réaliser encore, après Rêves, Rapsodie en Août/ Hachigatsu no rapusodi en 1990 et Madadayo / Maadadayo en 1993 qui démontrent tous deux de l’admirable vivacité du maître jusqu’à la fin...