Shimazu à la MCJP

Une mini rétrospective en sept films à la MJCP pour découvrir un maître méconnu du cinéma japonais des années 30 : Yasujirô Shimazu.

Né en 1897, Yasujirô Shimazu est entré à la Schochiku en 1920. Après avoir été assistant de Minoru Murata pour Âmes sur la route - Rojo no Reikon, il commence une carrière de réalisateur en 1921, devenant bientôt un des pionniers du shomin-geki, genre qui, entre mélodrame et comédie, s’intéresse à la vie des gens de la classe moyenne et dans lequel s’illustreront plus tard Gosho, Ozu, Shimizu ou Naruse.
A partir de 1939 il travaillera pour la Toho et mourra des suites d’un cancer en 1945.

Shimazu, dont l’influence sur nombre de cinéastes plus jeunes est attestée, reste un des grands inconnus de l’âge d’Or du cinéma japonais. On ne peut donc que saluer l’initiative de la Maison de la Culture du Japon à Paris de reprendre (du 6 au 16 octobre) la mini rétrospective de sept films que le festival TOKYO FILMeX avait programmée en novembre 2009.

Au programme :

– Premier pas sur le conti­nent -上陸第一歩 mélodrame portuaire inspiré de Sternberg
– Yaé, notre petite voi­sine
- 隣の八重ちゃん
– Okoto et Sasuke - 春琴抄 お琴と佐助 d’après Tanizaki
– Les lumiè­res d’Asakusa - 浅草の灯
– la comédie Les trois pré­ten­dants -
婚約三羽鳥 , révélation des trois stars masculines Shin Saburi, Shûji Sano et Ken Uehara (Monsieur Merci)
– Ainsi va l’amour -
愛より愛へ
– Un frère et sa petite sœur 
- 兄とその妹

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