Premier jour France : Belle et Sébastien trouve son public !

Des deux franchises des années 60 revues au goût du jour, Belle & Sébastien contre Angélique, l’avantage très net est donné à la délicieuse production pour enfants...

Félicitations à Nicolas Vanier qui revient avec un vrai succès potentiel. A deux jours du début des vacances, Belle et Sébastien est capable d’attirer 61.338 marmots qui ont du flair. Cette adaptation du classique de Cécile Aubry, est réussie. On ne peut pas en dire autant d’Angélique, autre adaptation des années 60, distribuée par Europa dans 302 salles, soit une combinaison inférieure de 330 écrans par rapport à son concurrent direct. Les spectateurs préfèrent la version de Bernard Borderie et le clament haut et fort : 11.019 entrées, c’est un vrai accident industriel, qui vient mettre un terme aux envies de franchise de ses producteurs. Angélique n’est pas le seul bide français : Seize ans ou presque, est une sinistre plaisanterie qui ne laissera aucune trace, et qui rabaisse un peu plus le talent de Laurent Lafitte, désormais abonné aux comédies ringardes : 25.208 entrées dans 362 salles, c’est médiocre.
Heureusement, il y a l’excellente surprise Suzanne, notre coup de cœur du moment, qui permet une fois de plus à Sara Forestier de se distinguer : 16.637 dans 140 cinémas, c’est encourageant. C’est même mieux que Loulou, l’incroyable secret (16.631) qui était exploité sur 256 copies, mais en journée seulement. Donc score encourageant pour ce joli métrage d’animation qui affrontait le poids lourd de Belle et Sébastien.
Finissons par deux productions américaines, l’une qui commence une carrière correcte sans plus (Sur la terre des dinosaures, 29 491 entrées) et le biopic classique sur Mandela (Mandela, un long Chemin vers la Liberté, 13 004 entrées) qui est, à l’image de son exploitation américaine, un bide fini (198 copies tout de même !).