Le 25 août 2013
- Acteur : Julie Harris
- Voir le dossier : Nécrologie
Julie Harris avait été la partenaire de James Dean dans À l’est d’Eden d’Elia Kazan et a tourné sous la direction de Robert Wise et John Huston.
Décédée à l’âge de 87 ans, Julie Harris était surtout une grande dame du théâtre, vedette de Broadway et lauréate à ce titre de cinq Tony Awards, l’équivalent de nos Molières. Hollywood l’avait repérée au début des années 50 et propulsée très vite en tête d’affiche. En 1953, elle obtenait une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice pour The member of the wedding de Fred Zinnemann. Mais c’est surtout son interprétation délicate d’Abra dans À l’est d’Eden (1955), qui l’avait rendue internationalement célèbre. Dans cette adaptation de Steinbeck due à Elia Kazan, elle forme un couple de légende avec James Dean. La même année, elle était la vedette du film anglais Une fille comme ça/I am a camera, réalisé par Henry Cornelius, dans lequel elle avait pour partenaire Laurence Harvey et Shelley Winters, et qui lui vaudra une nomination aux BAFTA. Pourtant, Julie Harris allait par la suite privilégier la scène et le petit écran.
Il faudra attendre 1963 et le metteur en scène Robert Wise pour l’admirer dans sa plus poignante composition : La maison du diable/The Haunting, film culte du cinéma fantastique. Entourée de Claire Bloom, Russ Tamblyn et Richard Johnson, elle y incarnait avec sensibilité une jeune femme terrorisée dans une maison hantée. C’est ensuite dans des seconds rôles que le cinéma l’a cantonnée à partir du milieu des années 60 et on a pu l’apprécier dans Hamlet (R. Minnix & J. Rapp ; rôle d’Ophélie), Détective privé/Harper (J. Smight, 1966 ; avec Paul Newman), Reflets dans un œil d’or (J. Huston, 1967 ; avec Marlon Brando et Elizabeth Taylor), Gorilles dans la brume (M. Apted, 1988 ; avec Sigourney Weaver), ou bien encore La part des ténèbres/The Dark Hall (G. Romero, 1993 ; avec Timothy Hutton et Amy Madigan). Les téléspectateurs avaient pu aussi la voir dans la série Côte Ouest.
– Bande-annonce de La maison du diable
aVoir-aLire.com, dont le contenu est produit bénévolement par une association culturelle à but non lucratif, respecte les droits d’auteur et s’est toujours engagé à être rigoureux sur ce point, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. Après plusieurs décennies d’existence, des dizaines de milliers d’articles, et une évolution de notre équipe de rédacteurs, mais aussi des droits sur certains clichés repris sur notre plateforme, nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur - anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe. Ayez la gentillesse de contacter Frédéric Michel, rédacteur en chef, si certaines photographies ne sont pas ou ne sont plus utilisables, si les crédits doivent être modifiés ou ajoutés. Nous nous engageons à retirer toutes photos litigieuses. Merci pour votre compréhension.