Le 29 mai 2015
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Mad Max met un terme au rêve de Disney de lancer une nouvelle franchise avec A la poursuite de Demain et La Loi du Marché est un vrai succès cannois !
Mad Max met un terme au rêve de Disney de lancer une nouvelle franchise avec A la poursuite de Demain et La Loi du Marché est un vrai succès cannois !
Félicitations à Mad Max. Fury Road ne dévie pas de sa trajectoire et ébahit 586.000 spectateurs en plus en 2e semaine, ce qui lui permet de frôler le million cinq cent mille, sur 807 écrans ! C’est le succès cannois de la sélection, même si le film a été présenté Hors Compétition. On notera qu’aux USA, George Miller, fort d’un bouche-à-oreille épatant, vient de dépasser les 100M$ ! Là aussi, le film ne s’est pas écroulé lors de sa seconde semaine d’exploitation. Le constat est frappant : non seulement les gens vont voir le post-nuke visionnaire, mais en plus, ils l’adorent !
Sur un créneau différent, la production un peu lisse pour enfants, sortait une très grosse production Disney : A la poursuite de Demain. Le film était intéressant, old school, hors des modes actuelles, mais totalement insaisissable pour le public qui, jusqu’au jour de sa sortie, méconnaissait le titre, le sujet...
Le mauvais marketing autour du film a atténué le potentiel de cette production à plus de 150M$ : 418.000 entrées dans 551 salles. Mais le jour férié aidant, on peut se dire que la casse a été évitée, puisqu’il finit 2e avec une moyenne pas si nulle de 760 spectateurs par salle. S’il devrait pouvoir dépasser le million, pourra-t-il arriver au 1.690.000 de L’apprenti sorcier, au 2.169.000 du Prince of Persia ? Pas évident ! Il devrait davantage se rapprocher du 1.215.000 entrées de Tron l’héritage, voire du 1.021.000 de John Carter, qui, en France, dans le créneau blockbuster Disney risqué, avaient tous deux déçu.
Parmi les rares nouveautés, une défie les pronostics, à savoir La Loi du marché. Le Prix d’interprétation et l’unanimité des critiques ont été des facteurs majeurs pour propulser ce film français social, sorti en période creuse, c’est-à-dire en mai : 218.000 entrées dans 181 salles, c’est tout simplement la meilleure moyenne de la semaine, avec 1.206 entrées par salle. Sa combinaison vient de doubler pour sa 2e semaine d’exploitation ! Il pourrait arriver au million si le bouche-à-oreille s’emballe.
Les autres films cannois connaissent des fortunes diverses. La Tête haute connaît une seconde semaine honorable (164.000 dans 393 salles), mais, malgré l’apport de de 109 salles supplénentaires, connaît uen érosion de 34%. Avec un total de 415.000 entrées en 15 jours, il est désormais improbable qu’il puisse atteindre le million. Présenté à la Quinzaine, Trois souvenirs de ma jeunesse confirme le peu d’attrait du cinéma de Despleschin pour le grand public : 84.000 entrées dans 199 salles, c’est moins que Jimmy P., en septembre 2013, qui avait démarré à 104.000 entrées, pour finir à peine au-dessus des 260.000.
On en a donc fini avec l’actu cannoise. Le reste est routinier : 4.000.0000 d’entrées franchies pour Avengers en 5e semaine (158.000), une Connasse, princesse des coeurs millionnaire en 4 semaines (111.000), Un peu, beaucoup, aveuglément si proche des 400.000 (87.000), le désastre de Jamel Pourquoi j’ai pas mangé mon père à 2.301.000 en 7e semaine, malgré un forcing sur l’exploitation avec 403 salles. Oui, pour un tel désaveu du public, une présence aussi massive dans les salles en 7e semaine relève vraiment du forcing, il n’a d’ailleurs, avec 56.000 entrées, que 140 clients par salle. Fast & Furious 7 sabre une fois de plus le champagne avec 4.500.000 entrées acquis en 8 semaines (42.000). Un score formidable.
En bas de tableau, notons quelques entrées : Un voisin trop parfait avec Jennifer Lopez épouvante 31.000 ados dans 53 salles (moyenne de 600), le biopic Christina Noble passe inaperçu avec 20.000 entrées dans 90 salles. La sortie technique Jet Lag se contente de 325 spectateurs dans 10 salles. Personne ne connaissait l’existence de cette sortie technique
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